mercredi, janvier 23, 2008

Aveu

C'était le soir de mes dix-neuf ans, je suis sortie dans un endroit où il n'y avait ni diable, ni couleur verte, pour entendre un Père raconter des cochoncetés. J'avais décidé d'ammener avec moi une espèce de grand gaillard, qui allait par la suite devenir mon colocataire.

J'étais assise entre ce grand gaillard, et un Homme mystérieux, chez qui j'avais passé la nuit d'avant... Le premier à ma droite, le second à ma gauche. Malencontreusement, ma main gauche glissa quelques fois sur la jambe droite de l'Homme mystérieux. Beaucoup trop de fois pour que ce ne soit qu'un accident. Je crois qu'elle était à l'affût de quelque chose sur cette cuisse, comme un élan d'intérêt, ou quelque chose de semblable. Au moindre signe perçu par ma main gauche, ma main droite aurait lâché la main gauche du grand gaillard qui me faisait étrangement honte avec ses rires forcés et disgrâcieux, et que je venais de commencer à lentement détester à cause d'un certain décompte.

Bref, je voulais simplement avouer que ces frôlements n'étaient ni accidentels, ni involontaires, bien au contraire, et ils risquent de se reproduire à nouveau. Bien des fois encore.