Dissection d'une inquiétude
Il y a des choses qui me rendent passablement nerveuse, au bord presque de la défaillance, l'une d'elles, bien évidemment, c'est l'ignorance. Je n'aime pas ne pas savoir comment vont les gens autour de moi, particulièrement ceux à qui je tiens beaucoup et que je ne peux pas joindre dans l'immédiat. Je vous donne un exemple, tout récent, puisqu'il est entrain de se produire présentement.
Ben oui, je suis nerveuse, là! Et je m'inquiète!
Bon, je vous raconte...
J'étais en train de lire Le théâtre et son double d'Antonin Artaud, qui a beaucoup trop abusé de la drogue durant son périple au Mexique (m'enfin...), lorsque je me décide à appeller Cas'. Il est quinze heures, environ. Je monte donc dans ma chambre (je lisais dans le salon), je m'empare de mon téléphone et je compose l'un de ses numéros. Ça sonne. Ça sonne. Ça sonne. Ça sonne, mais ça ne répond pas.
Bon, là il y a une toute petite boule d'anxiété qui se forme dans mon ventre, mais que je repousse avec la vigueur de ma Raison : dans un des romans policiers que j'ai lus, j'ai appris la méthode A/E : analyse et évaluation et je m'en sers pour essayer de comprendre ce qu'il se passe.
Dans cette méthode, premièrement on se pose la question "qu'est-ce que je vois?". Bon, je ne vois absolument rien, parce que Cas' n'est pas chez moi. Et je ne peux pas me rendre chez lui pour analyser la situation, ce serait un peu ridicule, et je risquerais de transporter de nombreux virus dans son chez lui. Alors, à la poubelle le "qu'est-ce que je vois?"! Deuxièmement, on se pose la question "qu'est-ce que je sais?". Alors, je sais que a) il est en neutropénie, b) il m'a prévenu au moins trois fois que s'il n'était pas chez lui, il était probablement à l'urgence parce qu'il aurait eu une infection, c) ça ne répond pas chez lui. La troisième question à se poser c'est "qu'est-ce que ça veut dire?" Alors, je me dis : bon, il ne répond pas parce que a) il dort, b) il prend sa douche, ou c) il est sorti chercher le courrier. Donc, logiquement, le mieux qu'il y a à faire, c'est attendre un peu, et rappeller!
Ainsi donc, je fais. Je le rappelle 1 heure plus tard: ça sonne. Ça sonne. Ça sonne. Ça sonne, mais ça ne répond pas. Alors là, la petite boule d'anxiété commence à grossir, et ma Raison ne peut pas l'arrêter. Tout d'un coup, je me dis : "Din coup que..." Et donc, je l'appelle à son autre numéro, et Petite Soeur me répond que Cas' est à l'autre numéro que j'avais appellé précédement. Je panique un peu. Je la remercie du renseignement, et je raccroche.
Donc, si je résume la situation : Cas' n'est pas là où il devrait être, ou alors il dort vraiment très profondément, il prend de trrrrrrrrrès longues douches, ou il a beaucoup de courrier. Bon, j'essaye de ne pas paniquer, même si je m'inquiète franchement. Un grand sage Pierre a dit un jour : "Dans le doute...on frappe!" Ben...euh...frapper quoi? Je regarde Peanut, qui me regarde. Ah non, je vais pas le frapper! Quand même!
Alors voilà, je m'inquiète. Mais je vais rappeller plus tard.
C'est la meilleure manière d'aborder la situation.
Maudite inquiétude...
Ben oui, je suis nerveuse, là! Et je m'inquiète!
Bon, je vous raconte...
J'étais en train de lire Le théâtre et son double d'Antonin Artaud, qui a beaucoup trop abusé de la drogue durant son périple au Mexique (m'enfin...), lorsque je me décide à appeller Cas'. Il est quinze heures, environ. Je monte donc dans ma chambre (je lisais dans le salon), je m'empare de mon téléphone et je compose l'un de ses numéros. Ça sonne. Ça sonne. Ça sonne. Ça sonne, mais ça ne répond pas.
Bon, là il y a une toute petite boule d'anxiété qui se forme dans mon ventre, mais que je repousse avec la vigueur de ma Raison : dans un des romans policiers que j'ai lus, j'ai appris la méthode A/E : analyse et évaluation et je m'en sers pour essayer de comprendre ce qu'il se passe.
Dans cette méthode, premièrement on se pose la question "qu'est-ce que je vois?". Bon, je ne vois absolument rien, parce que Cas' n'est pas chez moi. Et je ne peux pas me rendre chez lui pour analyser la situation, ce serait un peu ridicule, et je risquerais de transporter de nombreux virus dans son chez lui. Alors, à la poubelle le "qu'est-ce que je vois?"! Deuxièmement, on se pose la question "qu'est-ce que je sais?". Alors, je sais que a) il est en neutropénie, b) il m'a prévenu au moins trois fois que s'il n'était pas chez lui, il était probablement à l'urgence parce qu'il aurait eu une infection, c) ça ne répond pas chez lui. La troisième question à se poser c'est "qu'est-ce que ça veut dire?" Alors, je me dis : bon, il ne répond pas parce que a) il dort, b) il prend sa douche, ou c) il est sorti chercher le courrier. Donc, logiquement, le mieux qu'il y a à faire, c'est attendre un peu, et rappeller!
Ainsi donc, je fais. Je le rappelle 1 heure plus tard: ça sonne. Ça sonne. Ça sonne. Ça sonne, mais ça ne répond pas. Alors là, la petite boule d'anxiété commence à grossir, et ma Raison ne peut pas l'arrêter. Tout d'un coup, je me dis : "Din coup que..." Et donc, je l'appelle à son autre numéro, et Petite Soeur me répond que Cas' est à l'autre numéro que j'avais appellé précédement. Je panique un peu. Je la remercie du renseignement, et je raccroche.
Donc, si je résume la situation : Cas' n'est pas là où il devrait être, ou alors il dort vraiment très profondément, il prend de trrrrrrrrrès longues douches, ou il a beaucoup de courrier. Bon, j'essaye de ne pas paniquer, même si je m'inquiète franchement. Un grand sage Pierre a dit un jour : "Dans le doute...on frappe!" Ben...euh...frapper quoi? Je regarde Peanut, qui me regarde. Ah non, je vais pas le frapper! Quand même!
Alors voilà, je m'inquiète. Mais je vais rappeller plus tard.
C'est la meilleure manière d'aborder la situation.
Maudite inquiétude...
1 Comments:
Option a) Cas' fait des dodos très, très, très profonds...
Publier un commentaire
<< Home