Amis plus?
On est allés se promener au parc, ce soir. L’air sentait bon le gazon frais coupé du Parc Balzac, et il n’y avait pas un seul chat dans les environs. On pouvait cependant deviner la présence humaine derrière les maisons aux fenêtres grand ouvertes comme un cri de joie : l’odeur de poulet rôti sur le BBQ, le linge frais lavé séchant sur une corde tendue entre deux arbres, quelques jouets d’enfant colorés traînant sur la cour avant d’une maison, des ombres assises devant une télé.
On se promenait, lui et moi, juste comme ça, pour le plaisir, nos jambes se frôlant de temps à autre. Je le repoussais tranquillement, un sourire aux lèvres, et lui, recommençait de plus belle à me coller aux jambes. On ne s’est échangé aucun mot. On se promenait. On était bien.
Revenus chez moi, je lui ai fait la lecture. Molière, cette fois. Le Misanthrope. Il m’a écouté. Sans un mot. J’ai tout lu de bout en bout, sans m’arrêter. Comme si je n’avais pas parlé depuis des lustres. Ça a fait un bien fou. Et il m’a écouté. De bout en bout. Sans un mot.
Ensuite, nous avons écouté un film. Un film d’amour. Et il s’est collé contre moi. Sans un mot. Si je pleurais lors des scènes émouvantes, (oui, ça m’arrive de pleurer en regardant un film d’amour!), il me regardait, sans un mot. Et se collait de plus belle. Pour me consoler.
La nuit venue, je suis montée me coucher. Il m’a suivie. Pendant que je me déshabillais pour mettre mon pyjama, il s’est étendu sur mon lit. Sans un mot. Et je l’ai laissé faire. Je me suis couchée, il s’est blotti contre moi. J’ai caressé sa tête blonde et bouclée. Douce. J’ai songé que s’il avait été autre chose, autre chose que lui-même, cette caresse, ce serait un peu comme si je visais ton cœur…pour finalement me tirer en plein dans le pied. Une vengeance. J’ai ri.
Ses yeux bruns, un peu humides, me fixaient, comme s’il attendait quelque chose qui tardait à venir. Je lui ôtai une mèche rebelle de devant ses yeux. Il a gémi. Un peu. L’agace. J’ai compris ce qu’il voulait. Et sans un mot, je me suis levée. Il m’a suivie. J’ai descendu les escaliers dans le noir. J’ai ouvert la porte-fenêtre et je lui ai dit :
- OK, va faire pipi, Pinotte.
On se promenait, lui et moi, juste comme ça, pour le plaisir, nos jambes se frôlant de temps à autre. Je le repoussais tranquillement, un sourire aux lèvres, et lui, recommençait de plus belle à me coller aux jambes. On ne s’est échangé aucun mot. On se promenait. On était bien.
Revenus chez moi, je lui ai fait la lecture. Molière, cette fois. Le Misanthrope. Il m’a écouté. Sans un mot. J’ai tout lu de bout en bout, sans m’arrêter. Comme si je n’avais pas parlé depuis des lustres. Ça a fait un bien fou. Et il m’a écouté. De bout en bout. Sans un mot.
Ensuite, nous avons écouté un film. Un film d’amour. Et il s’est collé contre moi. Sans un mot. Si je pleurais lors des scènes émouvantes, (oui, ça m’arrive de pleurer en regardant un film d’amour!), il me regardait, sans un mot. Et se collait de plus belle. Pour me consoler.
La nuit venue, je suis montée me coucher. Il m’a suivie. Pendant que je me déshabillais pour mettre mon pyjama, il s’est étendu sur mon lit. Sans un mot. Et je l’ai laissé faire. Je me suis couchée, il s’est blotti contre moi. J’ai caressé sa tête blonde et bouclée. Douce. J’ai songé que s’il avait été autre chose, autre chose que lui-même, cette caresse, ce serait un peu comme si je visais ton cœur…pour finalement me tirer en plein dans le pied. Une vengeance. J’ai ri.
Ses yeux bruns, un peu humides, me fixaient, comme s’il attendait quelque chose qui tardait à venir. Je lui ôtai une mèche rebelle de devant ses yeux. Il a gémi. Un peu. L’agace. J’ai compris ce qu’il voulait. Et sans un mot, je me suis levée. Il m’a suivie. J’ai descendu les escaliers dans le noir. J’ai ouvert la porte-fenêtre et je lui ai dit :
- OK, va faire pipi, Pinotte.
2 Comments:
Oh My God! J'étais sur!!! Je me suis fit berné!
Je n'ai que deux choses à dire:
SALOPE!!!
et
PUTE!!!
p.s.: Je suis pas vraiment fâchée...
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