mercredi, décembre 26, 2007

Nuit blanche

Décidément, je m'enligne vers une nuit blanche, une de celles comme j'en ai rarement eues. Quelque chose m'empêche de dormir. Je me retiens d'aller piquer une course dehors : ce serait étrange de voir une jeune femme courir dans la neige à 1 heure du mat'. Peut-être devrais-je aller en bas, dans mon sous-sol, faire un peu d'exercice pour fatiguer mon corps en espérant que mon esprit suive. Et si toutefois l'esprit ne suit pas, et que par contraste à mon corps amorphe, mon esprit me semble encore plus réveillé? Ohlàlà, l'impasse...

J'éteins la lumière, je me couche. Je tourne dans mon lit : sur le dos, le côté, sur l'autre côté, sur le ventre, en foetus, jambes croisées, décroisées, mains sur le torse, bras allongés, tête à droite, à gauche, un oreiller de plus, deux oreillers de moins. Non, rien n'y fait, j'ouvre à nouveau les yeux. Je n'arrive pas à dormir. Quelque chose me tracasse, je le sais mais, je ne sais pas c'est quoi qui me tracasse. Et ça m'emmerde. Royalement. En plus de m'empêcher de dormir.

Je me lève, j'allume la lumière. Je regarde ma bibliothèque. Et si je lisais? J'ai ma Pile du temps des fêtes qui attend. Je regarde La Pile, elle ne me tente pas. Je regarde la bibliothèque. Hubert Aquin? Peut-être que ça m'endormira?

Une heure plus tard.

J'en suis à la moitié de Prochain épisode, et toujours pas de sommeil en vue. Il faudrait que je change de tactique. J'allume mon lecteur MP3, je place les écouteurs sur mes oreilles, et j'entreprends de taper du pied jusqu'à ce que sommeil s'en suive.

Une demie-heure plus tard.

Ouais, Supertramp crie dans mes oreilles, et ça ne provoque assurément pas le sommeil.
JE VEUX DORMIR!
Je sens que je vais bientôt faire une crise de larmes tellement je suis fatiguée.
JE VEUX DORMIR!
Oh! J'ai une idée, peut-être que si je pleure, je libèrerai un quelconque stress psychologique qui m'empêche de dormir! Ok...un, deux, trois, pleure!

Trois quarts d'heure après.

Bon, ça fait plus d'une demie-heure que je pleure, il faudrait bien que ça arrête, ça commence à m'énerver. Ok, c'est beau, Jessika, arrête de pleurer, t'es ben correcte. As-tu envie de faire dodo? NON!

Je laisse tomber, autant céder à ce que je ne peux pas changer de tout manière. Qu'est-ce que je pourrais faire pour me divertir durant ma nuit blanche? Oh, je pourrais planifier un voyage. Ce serait bien! Pour une fois que j'ai beaucoup trop de temps pour naviguer sur le net, regarder les forfaits voyages, les destinations.

Où est-ce que j'aimerais aller?

ah...c'est donc pour ça que je n'arrive pas à dormir?