lundi, juillet 31, 2006

Un zhui pour Noël


J'aimerais avoir un petit bout de chair qui dépasse. Une petite créature non pensante mais très émotive qui gonfle comme un serpent à sonettes lorsqu'il est provoqué. Un petit soldat qui se mettrait au garde à vous lorsque je lui frotterais son casque et qui se laisserait toucher sans protester, crachant comme une vraie anguille japonaise lors d'une mizuage. J'aimerais avoir un ami entre mes cuisses avec qui parler, m'amuser, rire et jouir. Un zhui (à lire "Rouille", c'est un mot russe qui veut dire "zoui"), c'est un jouet assez amusant qui peut nous distraire dans les gros ennuis, mais il peut églament nous attirer des ennuis. Imaginez un zhui qui cesse de vous écouter et se met au garde-à-vous alors que vous lui intimez l'ordre de redevenir mou! C'est gênant de se faire ainsi trahir ses sentiments et ses envies charnelles! Mon zhui à moi serait gentil et m'écouterait. Je le compenserais en lui fesant des lectures coquines et en allant le promener au parc. Mon zhui m'aiderait dans les tâches quotidiennes comme sortir les poubelles, laver la vaisselle et tuer les araignées dégueu de mon appart. Je crois que je l'appellerais JG III, Maurice ou bien King Kock. Ou bien je pourrais avoir un zhui à trois têtes!

Maman Dinde est-ce que je peux avoir un zhui?

Quoiqu'il en soit, tantôt j'ai atteint un degré de paroxysme incroyable alors que je prenais ma douche toute tranquille, je me lavais les cheveux lorsque la porte de la salle de bains s'est ouverte : Charlie est entré, tranquille, et IL A FAIT PIPI À CÔTÉ DE MOI!! C'est presque comme si j'avais eu mon zhui à moi! Je veux dire, je ne l'ai pas vu, je ne l'ai pas entendu, mais il était à côté de moi et j'aurais pu le toucher!

Prochaine étape dans l'obtention d'un zhui : apprendre à tenir et viser...

mardi, juillet 25, 2006

Johanne, cette entité



- Ah...j'ai mal au ventre, je crois que j'ai la diarrhée.
- Bonjour à toi aussi, Johanne.
- Oh, scuzez, ça pue, j'ai flatulé.
- C'est pas grave, Johanne.
- Merde, je crois que mon tampon doit être plein, on dirait que ça coule.
- Ben, va le changer, épaisse.
- Regarde, on a reçu, plein de feuilles 12x12. Celle-là je l'aime, elle aussi. Oh, pis elle, est-tu cute! Oh, on a aussi reçu des recharges pour les albums pis des Jolee's! Sont-tu beaux ceux-là! C'est quoi que j'allais faire, je m'en rappelle pu...
- T'allais aux toilettes.
- Ah oui, c'est vrai. Oh, mais FAUT que je te montre les nouveaux kits de scrapbook, sont vraiment beaux! Il y a celui-là qui est...

Ce n'est qu'une journée de plus dans les Papiers de Fantaisie.



Petit problème épineux ou La leçon d'humilité portugaise

Le duvet est une chose que dieu a créée pour emmerder les femmes.

La bouteille de Nair me faisait des clins d'oeil alors que je me brossais les cheveux devant la glace. Elle me soufflait des becs et m'envoyait des petits regards coquins. "Approche, beauté, je vais te rendre encore plus belle." Je me suis approchée et j'ai pocké la bouteille avec ma brosse pour voir s'elle allait mordre. La bouteille s'est contentée de l'enfourcher comme une cow-girl sur sa Vache Graine et de me faire un de ses regards pornographiques intensément cotchons. Je ne pus résister plus longtemps et je pris la bouteille violemment et m'en appliquai sensuellement là où la main de l'homme n'a jamais mis le pied mais y a souvent foutu la face. Après quatre minutes d'attente insuportable, tel l'esprit qui attend sur la route bouchée du paradis, je m'essuyai avec un peu de papier cul et quelle ne fut mon horreur en voyant le résultat. Mon petit champ de blé semblait avoir été victime d'un rat qui avait oublié de prendre chacun des épis laissant un champ désolé comme une tête de garçon de 4 ans qui a essayé de se couper les cheveux tout seul et qui a oublié de couper plein de touffes de poil.

À mort le Nair, à mort! La société a créé cette entité maléfique à cause de certains rustres qui n'aiment pas assez la gent féminine pour leur permettre de cultiver leurs petits champs de blé en paix. Les Français et les Charlie sont encore les seuls qui ont compris comment aimer les femmes: de la tête au duvet. Meurs salaud de Nair!

vendredi, juillet 21, 2006

Death metal et crème glacée. Mais où est Charlie?

Mercredi soir, j'ai assisté à la performance la plus ...euhm...comment dire?...la plus weird que j'ai jamais vue. Charlie (La Soupe) et moi allions voir un concours de Death Metal au Saphir sur St-Laurent, auquel participaient quelques-uns de ses copains du secondaire, et je dois dire que c'était définitivement un lieu hautement contraire à La Portugaise. D'abord, il a fallu monter des millions de marches à pic pour arriver au deuxième étage (j'ai le vertige, voyez-vous) et ensuite, arrivés en haut, il n'y avait que des mettaleux, des gothiques, des geeks et des geeks mettaleux gothiques habillés à la mode du 17e siècle. Vous voyez le genre... Qu'est-ce qu'une jolie petite fille comme moi, habillée chez Garage, Smart Set et chez La Senza foutait là à contraster avec tous ces "wannabe-KK" habillés chez Scartlet et Cruella??

Puis, la musique a commencé et seigneur que je n'entendais rien. Du gargouillis (le chant) du chanteur au mixage douteux des instruments, je ne me sentais pas du tout dans mon élément. Un ami de Charlie, qu'on appellera JG II pour la cause, est venu nous causer un peu. Il fait un stage à l'hôpital de Claire pour l'été. Et il est tellement mignon! Eh oui, un de nos futurs médecins traîne avec des death metal, fait du headbanging et porte une magnifique longue tignasse blonde à la Heidi Klump. Bref, c'est un médecin moderne.

Lisant dans mes pensée, Charlie m'a porposée d'aller manger une crème glacée sur la rue Prince-Arthur (que nous avons nommé la Rue Européenne) en attendant que ce soit au tour du groupe de son ami de jouer. Elle est vraiment magnifique cette rue avec ses dizaines de restos européens, des mariachis, des jongleurs, des chanteurs et des vendeurs de bijoux artisanaux. Wow! On est allés dans une "gelataria" italienne manger des yogourts glacés parfumés. Vous irez, c'est vraiment bon! Surtout la yogourt glacé à la mangue, celui au kiwi et celui aux fraises.

Bien malgré moi, on est retournés voir la performance du groupe de l'ami de Charlie. C'était...spécial. Dû à je ne sais à quel code de mettaleux, les gens ont commencé à headbanger puis il se sont mis à trasher, ce qui a fait très peur à La Portugaise parce que Charlie n'arrêtait pas de la pousser plus près du stage, là où le monde se fonçait dessus comme des malades accros aux gargouillis du chanteur. Heureusement, ça s'est terminé quelques 25 minutes après. La Portugaise peut endurer 25 minutes.

Charlie m'a ensuite entraînée vers la porte de la terrasse du Saphir pour admirer les feux d'artifice. J'aime les feux d'artifice, c'est émerveillant de voir autant d'étincelles dans le ciel, comme des millieurs d'étoiles filantes qui ne vivent quelques secondes avant de s'éteindre. C'est d'autant plus spécial. Surtout avec tous ces gothiques autour. On irait pas imaginer, mais c'est drôle de voir un gothique émerveillé par des feux d'artifice, tout tartiné de maquillage blanc, noir et rouge. On dirait que ça ne fit pas. Mais c'est mignon.

On a dit "na-na-na-na-hééééééé-goooodbye" aux amis de Charlie puis on est partis. On a traîné dans le square St-Louis près de la fontaine, avec la merveilleuse odeur de pot de fleurs nous entourant. C'était vraiment romantique...

Je m'ennuie de mon Charlie! Je fais une virée de trois jours chez mes parents portugais et mon beuhbé me manque déjà. J'ai beau dire que des fois il m'emmerde et qu'il est con quand il change mes trucs de place dans MA cuisine ou dans le frigo, ou quand il oublie de mettre un nouveau rouleau de papier de toilette quand l'autre finit, mais je l'aime mon amoureux nombril avec tous ses petits défauts et ses grandes qualités. Il me manque mon beuhbé. Où es-tu Charlie?

mercredi, juillet 19, 2006

Une crème molle, s'il vous plaît!

Il est troublant de constater à quel point les nombrils ne changeront jamais. Je. Je. Je. Je. Toi...Je. La Soupe pourrait au moins être légèrement considérante de la jolie portugaise qui cohabite avec elle. Elle aussi a un je. C'est pas difficile à comprendre!

Ça va mal lorsque le vieux frigo des "seventies" refuse de glacer de la crème glacée... J'en veux pas de la crème, moi! Si seulement le Poulpe Gai pouvait tout arranger... C'est dans ces moments qu'on aimerait presser le jus de Laranja.


mardi, juillet 18, 2006

Moi, j'ai besoin d'amour


C'est en songeant avec délectation au sundae au suc'à'crème de l'autre jour que j'ai bu mon gentil café à la vanille française qui ne dégoulinait pas et n'avait pas de cerise, mais était sucré. Lors des chaleurs intenses, les portugaises fondent comme un Francês assis dans le salon, les peperonnis à l'air et elles ont des impulsions soudaines, comme de vouloir partager leurs idées volatiles et quelque peu dérangées. Que voulez-vous, la Portugaise est influencées par sa maman, la Dinde et son papa Francês qui dégouline. C'est un juste châtiment.