vendredi, février 29, 2008

La Portugaise en tab*******!

Quand je suis au volant, très souvent je me mets à sacrer comme un bûcheron, et les invectives me manquent pour dire à quel point les gens en général conduisent comme des os*** de cav**!

Là, je viens de vivre un des cas les plus extrêmes de monsieur qui veut me dépasser parce qu'il trouve que 55km/h dans une zone de 30, c'est lent!! Heille!!!!

Je vous raconte:
Je revenais de la bibliothèque de B-town, et j'emprunte le même chemin que d'habitude pour le retour. Je n'ai jamais eu de problème jusqu'à maintenant... Arrivé proche de la maison de chien-sale (ou JOT), qui est une rue à une voie (pour chaque côté de rue) de max 30km/h. Bon, je roule toujours un peu plus vite que la vitesse permise (chut!) et donc, là, je roule à 45km/h, et je vois le monsieur en mini-van derrière moi qui fait des sacres et qui me colle au cul. Je spotte une pancarte qui dit très clairement "30km/h max. On vous watche!" et je regarde le monsieur. Bon...qu'il me colle au cul, qu'est-ce que vous voulez que je fasse? Il y a une voie et donc qu'il patiente pour me dépasser! Ensuite, je tourne dans la rue plein de camps de football, qui est une longue rue à 30 km/h, et il y a une voiture devant moi qui fait son stop et tourne à gauche, donc je fais mon stop aussi, et tout d'un coup il faut que je freine sec parce que l'ost***de cave qui était derrière moi a passé sur le trottoir et omis de faire son stop pour me dépasser et si j'avais pas freiné il m'aurait foncé dedans!!!!! Tab***! Quéssé ça???? Est-ce que c'est moi qui sait pas conduire, ou bedon le monsieur est un tab***d'os*** de taouin!?J'ai dû me retenir pour pas le suivre et y foutre une volée...c'est pas parce que t'as une mini-van de l'année qu'il faut dépasser les petites voitures...dans une manoeuvre dangereuse!!!
Si t'es pas patient, impatiente pas les autres sur la route pis reste chez vous ou prends un taxi!!

jeudi, février 28, 2008

Dissection d'une inquiétude

Il y a des choses qui me rendent passablement nerveuse, au bord presque de la défaillance, l'une d'elles, bien évidemment, c'est l'ignorance. Je n'aime pas ne pas savoir comment vont les gens autour de moi, particulièrement ceux à qui je tiens beaucoup et que je ne peux pas joindre dans l'immédiat. Je vous donne un exemple, tout récent, puisqu'il est entrain de se produire présentement.

Ben oui, je suis nerveuse, là! Et je m'inquiète!

Bon, je vous raconte...

J'étais en train de lire Le théâtre et son double d'Antonin Artaud, qui a beaucoup trop abusé de la drogue durant son périple au Mexique (m'enfin...), lorsque je me décide à appeller Cas'. Il est quinze heures, environ. Je monte donc dans ma chambre (je lisais dans le salon), je m'empare de mon téléphone et je compose l'un de ses numéros. Ça sonne. Ça sonne. Ça sonne. Ça sonne, mais ça ne répond pas.

Bon, là il y a une toute petite boule d'anxiété qui se forme dans mon ventre, mais que je repousse avec la vigueur de ma Raison : dans un des romans policiers que j'ai lus, j'ai appris la méthode A/E : analyse et évaluation et je m'en sers pour essayer de comprendre ce qu'il se passe.
Dans cette méthode, premièrement on se pose la question "qu'est-ce que je vois?". Bon, je ne vois absolument rien, parce que Cas' n'est pas chez moi. Et je ne peux pas me rendre chez lui pour analyser la situation, ce serait un peu ridicule, et je risquerais de transporter de nombreux virus dans son chez lui. Alors, à la poubelle le "qu'est-ce que je vois?"! Deuxièmement, on se pose la question "qu'est-ce que je sais?". Alors, je sais que a) il est en neutropénie, b) il m'a prévenu au moins trois fois que s'il n'était pas chez lui, il était probablement à l'urgence parce qu'il aurait eu une infection, c) ça ne répond pas chez lui. La troisième question à se poser c'est "qu'est-ce que ça veut dire?" Alors, je me dis : bon, il ne répond pas parce que a) il dort, b) il prend sa douche, ou c) il est sorti chercher le courrier. Donc, logiquement, le mieux qu'il y a à faire, c'est attendre un peu, et rappeller!

Ainsi donc, je fais. Je le rappelle 1 heure plus tard: ça sonne. Ça sonne. Ça sonne. Ça sonne, mais ça ne répond pas. Alors là, la petite boule d'anxiété commence à grossir, et ma Raison ne peut pas l'arrêter. Tout d'un coup, je me dis : "Din coup que..." Et donc, je l'appelle à son autre numéro, et Petite Soeur me répond que Cas' est à l'autre numéro que j'avais appellé précédement. Je panique un peu. Je la remercie du renseignement, et je raccroche.

Donc, si je résume la situation : Cas' n'est pas là où il devrait être, ou alors il dort vraiment très profondément, il prend de trrrrrrrrrès longues douches, ou il a beaucoup de courrier. Bon, j'essaye de ne pas paniquer, même si je m'inquiète franchement. Un grand sage Pierre a dit un jour : "Dans le doute...on frappe!" Ben...euh...frapper quoi? Je regarde Peanut, qui me regarde. Ah non, je vais pas le frapper! Quand même!

Alors voilà, je m'inquiète. Mais je vais rappeller plus tard.
C'est la meilleure manière d'aborder la situation.

Maudite inquiétude...

mardi, février 26, 2008

Alors là, je m'y attendais pas!

Portugaise, seule à la maison, remplit quelques heures de longue douche chaude, de flattage de Peanut, de lecture scolaire, et de soupirs lorsqu'elle se décide à aller naviguer sur internet durant quelques instants. Dans sa boîte de courriels, elle trouve : Portugaise, émue, va jouer au Go.

Aujourd'hui, Portugaise a 21 ans.
Elle est Femme.

lundi, février 25, 2008

Petite portugaise

J'ai vu une flaque.
J'ai sauté dedans.
L'eau a aspergé mes pantalons.
Mais on s'en fout parce que,
c'était amusant!

Une histoire de petits cheveux

Il existe sur la terre, une tête parsemée de petits cheveux doux. Doux non pas comme un poussin, ni comme une fleur au printemps, mais plutôt doux comme un bisou dans le cou, ou comme le poil d'un renard viril. J'aime beaucoup toucher ces petits cheveux et les bécoter.

Bientôt, les petits cheveux vont faire leur valise pour aller en voyage dans le sud. Ils reviendront soit bruns ou roux de soleil, à la fin du printemps. J'ai fait mon adieu aux petits cheveux que je verrai peut-être partir en mottes vers le sud...et j'ai fait la bise à leur voisin nommé Fichier PoilDeFace.

Il reste tout de même une tête qui, à défaut de petits cheveux doux, a une peau aussi douce avec ou sans petits cheveux.

mercredi, février 13, 2008

Fouillis intrasemestrielle

Juste avant la semaine de lecture, inévitablement, il y a les examens intrasemestriels, dont la pondération va de 20 à 50% de la note finale des cours. Je déteste profondément les examens intrasemestriels, et chaque fois, je me trouve chanceuse d'avoir l'examen le plus hardi décalé d'une semaine par rapport aux autres examens.

Ce semestre-ci, je n'ai pas de lectures extraordinaires, mais plutôt une analyse de poème que je mets le plus de temps possible à faire. Non pas que je trouve cela extrêmement facile, mais je n'y peux rien, je ne peux m'empêcher de reporter toujours à plus tard, le moment où je fais réellement cette analyse. Souvent, je ne fais que m'asseoir devant mon ordinateur, regarder le poème, regarder le clavier, soupirer et me dire "ah...je ferai ça plus tard".

Dans ma chambre, il y a deux piles de livres, une dizaine de tas de feuilles de révision et des stylos qui jonchent l'entrée. C'en est presque beau.

Vous voyez, maintenant, en ce moment-même, je suis en train de retarder le moment de faire mon analyse de poème. J'en ai pas envie. Vraiment pas. C'est quelque chose que j'ai hérité de mon père : la paresse, qui entre toujours en conflit avec un legs de ma mère : être travaillante. Ohlàlà, c'est compliqué les héritages génétiques!

Je peux donc dire que c'est de la faute de mon père si je n'ai pas envie de faire mon analyse?

vendredi, février 08, 2008

Réminescence musicale

Lorsque Portugaise était plus jeune, elle n'avait absolument aucun respect pour les droits d'auteurs, et les droits musicaux, et donc, grâce à un petit outil merveilleux sur internet (Napster) elle téléchargeait plein de musique, elle se faisait des CDs personnalisés.

Ce soir, Portugaise avait un air de chanson dans la tête, et puisqu'elle n'arrivait pas à s'en défaire, elle décida d'aller vérifier dans ses montagnes de CD pour faire une recherche musicale méticuleuse.

Dans sa recherche, Portugaise trouva des chansons aussi inusitées que Big in Japan qu'elle décida de faire son hymne lorsqu'elle partirait en Trip de Go au Japon, et Pocket full of miracles de Frank Sinatra.

Portugaise plongea donc dans une nuit blanche musicale...cependant qu'elle étudiant la rythmique poétique...


Nuit Blanche musicale :
- Sugar de Def Leppard
- De nombreux classiques de Frank Sinatra, Bon Jovi, Francis Cabrel, Michael Bolton, Fred Astaire, Charles Trenet, Edith Piaf, Scorpions, Deep Purple, Walt Disney (dont le fameux Zero to hero dont je raffolais à 15 ou 16 ans), Phil Collins, Genesis, The Police, Charles Aznavour, Aerosmith, etc.
- Des trames sonores des jeux Myst, Riven, Myst III, Gabriel Knight III, etc...
- Beaucoup trop de chansons d'origine inconnue...

mercredi, février 06, 2008

Poésie autour du monde

Londres au printemps

Paris sous la pluie

Une nuit à Chambly

Le poème gourmand

Le voyageur

Notre-Dame Palace

Les premiers titres de quelques poèmes, qui sous approbation, vous aurez peut-être la chance de lire...

De l'écriture plein les mains

J'ai un roman dans mon coeur qui a de la peine à sortir. Un roman plein de sentiment, de pleurs, de joie, un roman plein d'espoir et d'inusité. Il se tapit dans le recoin de mon coeur, derrière une veine et il respire lentement de peur que je découvre où il s'est caché.

Je le sens quand je respire. Je le sens quand je m'endors. Je le sens quand je me nourris, je le sens quand j'aime.

Mon roman me pèse parfois, mon roman est parfois trop léger. Il traîne comme une souvenir incertain, une réminescence partielle et intemporelle qui laisse un goût de framboise dans les pensées.

J'ai peur de mon roman, et en même temps je l'aime. Je le hais parce qu'il ne veut pas sortir, mais je compatis avec lui.

Quand j'aurai trouvé comment dire mon roman, je vous le ferai lire.
Vous comprendrez.

Un livre ne s'écrit pas tout seul

Client vient voir la Portugaise :

Client : Salut, je me cherche un carnet. Je veux quelque chose de petit, pas cher, pour écrire des pensées.
Portugaise : Okay, vous allez en trouver probablement dans le département des toiles et cartons. C'est en diagonale à votre droit.
Client: Peux-tu venir me montrer?
Portugaise : (Quoi, je t'indique pas bien le chemin? C'est simple pourtant...) Oui, bien sûr.

Portugaise amène le Client dans le département des toiles et cartons, et lui montre les petits carnets.

Client : Trop cher. Trop grand. Ça, ce serait parfait, mais c'est trop gros. Je peux pas le traîner avec moi.
Portugaise : Vous devriez aller chez Dollarama, si vous voulez quelque chose de moins cher.
Client: Oui, mais pour l'instant, je suis ici.
Portugaise : Je vous ai montré tous les carnets, il n'y en a pas un seul qui vous convienne.
Client : Je cherche un carnet, pour écrire des pensées. C'est que je veux écrire un livre, mais je n'ai pas d'idée. Des fois, je sors le soir, je vois quelqu'un jeter un sofa, et LÀ j'ai une idée, mais faute de carnet, je la perds. C'est un carnet pour ça que je veux.
Portugaise : Oui, j'ai compris. On en a pas.
Client : Oui, mais quelque chose de pas trop cher. Petit, que je peux transporter.
Portugaise : Je vais vous laisser regarder les carnets à nouveau, je vous les ai tous montrés. Peut-être aurez-vous une idée pour un roman avec ça...

Avoir un petit carnet dans la poche, ça n'apporte pas plus d'idées. Il faut déjà avoir des idées et les exploiter, faut de quoi, le petit carnet dans la poche est absolument inutile. Si seulement on pouvait vendre un peu de bon sens dans les magasins de matériel artistique...

Les Soap-Opéras impromptus - entendu quelque part dans un autobus

Si vous êtes comme moi, et que parfois vos déplacements d'un point A à un point B, par le transport en commun vous ennuient, vous n'avez qu'à tendre l'oreille, de délicieuses histoires attendent que vous les écoutiez:

Monsieur G. : Allô? Ouais.
Personne X: [...]
Monsieur G: Ouais, y'a du boeuf en masse dans le frigo.
Personne X: [...]
Monsieur G: Ouais, y'en a pour ton ami(e).
Personne X: [...]
Monsieur G: Comme ça tu sors à soir?
Personne X: [...]

Ok...celle-là était ennuyante.

Garçon23: Allô bébé!
Bébé: [...]
Garçon23: Oh, oui, tu m'as manqué à moi aussi.
Bébé: [...]
Garçon23: T'étais belle à matin, quand tu dormais. Je t'aurais croquée.
Bébé: [...]
Garçon23: T'as-tu roté?
Bébé: [...]
Garçon23: Ah...ça doit être le chien.
Bébé: [...]
Garçon23: Je m'.en viens, là. Chuis dans le bus.
Bébé : [...]
Garçon 23: Ok. J'arrive. À tout de suite, ma belle. Bisou, bisou, bisou.
Bébé: [...]
Garçon 23: Moi aussi. Bye.

C'est pas très masculin de souffler des bisous au téléphone. C'est pas vraiment des bisous, c'est plus une imitation de bisou. Ah...faites pas ça, s'il vous plaît, les garçons!

Femme56: Ouais, j'te dis. Ben enflé.
L'autre : [...]
Femme56: Ben je sais pas. Mais ça faisait peur.
L'autre: [...]
Femme56: Gros de même, je suis pas sûr que ça aurait rentré.

Euh...okay...

Bref, aujourd'hui c'était une journée plate de soap-operas impromptus, mais il y a des jours où ça vaut la peine d'écouter!

Irréductible enfance

Depuis aussi longtemps que je me souvienne, c'est à dire mes 12 ans, j'ai toujours été largement contente de savoir que mon anniversaire arriverait bientôt. Depuis mes 12 ans, donc, je fais un décompte (le SEUL décompte que je tolère) jusqu'à mon jour de fête.

En troisième secondaire, j'ai eu un ami avec qui je partageais beaucoup de choses : le même jour d'anniversaire, un amour inconditonnel pour le monde de Walt Disney, le théâtre, et les garçons. Pendant deux ans, on a eu un décompte commun pour le jour de notre anniversaire.

Décidément, les seuls anniversaires dont je me souvienne vraiment, ce sont les plus récents, à part mon douzième anniversaire.

12 ans :
Journée de sortie scolaire au mont Saint-Bruno. C'est là que j'ai découvert que j'avais beaucoup trop le vertige. J'ai donc passé la journée dans mon suit des neiges à faire des pointes de tarte avec mes skis, et à decendre la petite piste pour enfants de moins de douze ans. Parfois, les professeurs passaient et me souhaitaient un joyeux anniversaire.

18 ans :
J'ai eu un souper chez mes parents, et ensuite, je suis allée au Festival Montréal en Lumière, et plus précisement à la Nuit Blanche. C'était une agréable nuit avec musique, films d'horreur des pays de l'est à l'Impérial, et petit déjeuner weird au Complexe Desjardins.

19 ans :
Anniversaire plutôt étrange, mais le plus beau jusqu'à présent. Partie de poker, textes érotiques du Père Aubé, cuisse d'Homme. Que souhaiter de plus?

20 ans :
J'étais en pratique de théâtre jusqu'à 22h, et puis après la pratique acharnée, ma troupe et moi sommes sortis pour fêter mon anniversaire, et je crois que j'ai pas mal fêté. On m'a grassement payé des shooters, que j'ai bu, avec plaisir. Je n'ai jamais autant bu, et je n'ai jamais été aussi soûle. J'ai remercié le barbu qui m'a payé des shooters avec de longs baisers mouillés, et des attouchements indécents. (Ben quoi??) J'en ai cependant honte, parce que je me suis mise en position d'infidélité, le barbu aussi, d'ailleurs.

21 ans : c'est dans 20 jours!!!
J'ai un cours d'histoire du théâtre le matin, et un long après-midi vide que je comblerais bien de la présence de Cas'.

Bref, c'est l'fun les anniversaires. Je n'ai pas vraiment de raison d'aimer que ce soit ma fête, mais c'est plus fort que moi, je suis irrémédiablement contente le jour de mon anniversaire, et le jour de l'anniversaire des autres aussi!

mardi, février 05, 2008

À Go, la Portugaise se fait torcher

Portugaise pratiquait tranquillement son jeu de Go (elle a même pris quelques livres à la bibliothèque de B-town, dans la section où il y a beaucoup trop de livres à propos du jeu d'échecs, pour pouvoir s'améliorer) lorsque soudain, elle si fit torcher au Go par un joueur de 2d qui voulait apparement s'amuser avec elle.

Portugaise voyait bien que l'autre joueur voyait TOUS ses coups venir, elle-même savait qu'elle faisait des erreurs, mais faute de pratique assidue, elle ne voyait pas lesquelles. Tout de même, l'autre joueur de Go fut assez patient pour lui montrer quelles avaient été ses erreurs.

Malgré tout, Portugaise garda un petit goût de déception dans la bouche, ce qui la fait devenir encore plus désireuse de s'améliorer au Go.

Portugaise reviendra. Et elle torchera.