dimanche, janvier 27, 2008

Laranja prend Muse en otage

Depuis environ deux semaines, Muse m'a été ravi par Laranja, qui espérait sans doute me prendre au piège en faisant jouer Feeling Good dans un appartement désert, qui sentait bon la salade lyonnaise.

Mais qu'est-ce qui jouera dans mon auto lorsque j'irai voir Cas'?

Plaisir Fatal

Portugaise fatiguée, ennuyée, et légèrement triste, écoute Fatal Bazouka chanter et regarde ses vidéoclips.

Rires primaires, garantis...si fatigué!

samedi, janvier 26, 2008

Mon chum est plus fort que le tien

Deux jeunes femelles s'ennuyant à mourir pendant dix minutes dans leur shoppe de peinture, s'embarquent dans toute une affaire lorsque la première demande à la seconde "pis, comment il va ton chum?". La première femelle, se met alors à vanter son mec, comme si sa question n'avait servi qu'à introduire le mot "chum" dans la conversation, et qu'elle avait ensuite "évolué" vers le "mon chum". La seconde, piquée, se met à vanter également son chum, c'est plus fort qu'elle.

Après quelques minutes, à débattre sur des points aussi farfelus qu'inutiles, c'est évident que le chum de la seconde est plus HOT que celui de la première, d'un point de vue totalement objectif (bien sûr...).

Ah, les femelles qui s'ennuient...régressent.

C'est pas moi qui l'a dit

"Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé" a dit un grand Romantique nommé Lamartine.

Je n'en pense pas moins... *soupir*

mercredi, janvier 23, 2008

Il y a du Piaf sous roche

Vous ne vous êtes jamais demandé d'où venaient certaines de vos expressions et quelques-uns de vos goûts prononcés pour certains choses?

Dans plusieurs des chansons d'Édith Piaf, que j'écoutais à quinze ans, il y a :

- Les beaux mâles qui vous embrassent dans le cou
- Enfin! le printemps!
- J'ai envie de chanter, courir dans les champs avec le printemps (!)
- C'est p'têt banal, mais ce que les gens pensent de vous, ça m'est égal, je m'en fous
- Flanquer des frissons partout
- La joie éclaboussée par son sourire

Pas la peine de vous dire quelles chansons me trottent dans la tête depuis quelques jours...

Aveu

C'était le soir de mes dix-neuf ans, je suis sortie dans un endroit où il n'y avait ni diable, ni couleur verte, pour entendre un Père raconter des cochoncetés. J'avais décidé d'ammener avec moi une espèce de grand gaillard, qui allait par la suite devenir mon colocataire.

J'étais assise entre ce grand gaillard, et un Homme mystérieux, chez qui j'avais passé la nuit d'avant... Le premier à ma droite, le second à ma gauche. Malencontreusement, ma main gauche glissa quelques fois sur la jambe droite de l'Homme mystérieux. Beaucoup trop de fois pour que ce ne soit qu'un accident. Je crois qu'elle était à l'affût de quelque chose sur cette cuisse, comme un élan d'intérêt, ou quelque chose de semblable. Au moindre signe perçu par ma main gauche, ma main droite aurait lâché la main gauche du grand gaillard qui me faisait étrangement honte avec ses rires forcés et disgrâcieux, et que je venais de commencer à lentement détester à cause d'un certain décompte.

Bref, je voulais simplement avouer que ces frôlements n'étaient ni accidentels, ni involontaires, bien au contraire, et ils risquent de se reproduire à nouveau. Bien des fois encore.

Ça grafigne mes tympans

Je n'ai pas le temps.

C'est tout à fait compréhensible : le temps étant une dimension non matérielle, vous ne pouvez pas le posséder. La prochaine fois que vous aurez à employer cette phrase, pensez plutôt à dire : je n'en ai rien à foutre (je ne suis pas intéressé, si vous êtes poli), ou je suis préssé.


Factures séparées.

Rien de tel pour mettre du doute dans une date. C'est tellement plus simple, pour la relation et pour la serveuse (ou le serveur) lorsqu'il n'y a qu'une seule facture. Vous règlerez vos comptes rendus à la maison, ou dans la voiture, comme dire "la prochaine fois, c'est moi qui invite", ou alors vous donnez la moitié du dû à la personne qui a acquitté la facture, ou alors vous payez en nature (biscuits, cartes, caresses).


Le monde est con.

Le "monde" ne peut pas être con, de un, parce qu'un con c'est la désignation du sexe fémin (et comme dirait J.Lemieux "il n'est ni profond, ni humide"), et de deux, parce que le "monde", c'est vraiment trop vague comme désignation : voulez-vous dire "la surface terrestre", "ce que je perçois ou ne perçois pas"(monde imaginaire, par exemple), "l'ensemble des habitants de la terre", "un groupe social précis" (monde des affaires)...bref, soyez plus précis quand vous parlerez de "monde".


Je ne comprends pas c'est quoi discontinué et continu (parlant d'un étudiant universitaire en études cinématographiques, qui prend un cours de théâtre)

C'est pourtant simple, non? Cela veut dire ce que cela veut dire : discontinué pour ce qui ne continue pas, qui a un bris, qui cesse, qui n'est pas linéaire, et continu pour ce qui continue, ce qui n'a pas de bris, qui est linéraire. Il faut pas chercher trop loin...



Vous travaillez ici?

Si je suis en train de faire du remplissage de tubes de peinture, que je réponds à des gens se promenant dans le magasin comme pour "acheter", que je porte (en plus!) l'uniforme du magasin, et que je vous dis "bonjour" avec un grand sourire, il y a pas à chercher très loin, c'est d'une évidence oedipienne, que je ne travaille pas là, n'est-ce pas?


Je ne comprends absolument rien là-dedans! (dans la même veine que la phrase précédente)

Ne faites pas l'hypocrite, vous comprendriez très bien si vous faisiez l'effort de comprendre. La prochaine fois, dites tout simplement : je suis paresseux et je veux que tu me dises quoi faire. Au moins, c'est sincère.


J'ai une question à demander.

Euh...d'accord...une question, cela va de soi, c'est demander une information. Demandez l'information, pas besoin de me faire une introduction, ce n'est quand même pas un commentaire composé...

mardi, janvier 22, 2008

Juste parce que je trouve cela amusant

- femme pipi (et tous leurs dérivés, du genre "blog femme pipi", "femme fait pipi", "pipi femme dehor",etc.)
- petit demon
- maman portugaises cochonnes/salope
- crevette a poil (WTF?????)
- etude sue dinde
- images les portugais sont trop beaux pour etre afficher
- la belle et la bête, version portugaise
- je suis froide avec les gens
- [-]
- salope portugaise/portugaise salope
- elle me tient par les couilles
- mythe femme de ménage portugaise
- te fourrer comme une dinde
- docteur portugaise tro sexy
- ma maman et bete elle doit allè se fair voir
- vieille salope portugaise
- qu'est-ce qu'une perle à écraser?
- comment monter une dinde
- les cochonnes de mon departement
- ou vivrai-je
- comment dire maman et arriver en portugais
-vielle portugaisse baisse


Mais qu'est-ce que ces gens cherchaient???

Portugaise intriguée

Mardi et vendredi dernier, quelqu'un a intentionnellement recherché mon blog en tapant "le frances connut la dinde" dans un moteur de recherche, tel Google, par exemple.

Je me demande bien qui cela peut être...

dimanche, janvier 20, 2008

Émerveillement

Les yeux brun noisette, haute de 1 mètre, répondant au nom de Sara. Elle dit "s'il vous plaît", "merci", bavarde avec sa mère de tout ce qu'elle voit, ne demande pas à avoir tout ce qu'elle touche. Elle sourit, elle est contente, regarde tout avec émerveillement.

Je crois avoir eu une vision de mon futur enfant... J'en suis troublée.

P.S: Est-ce que j'ai mentionné qu'elle était rousse? (Ne riez pas, j'ai des gênes roux en moi! Mon grand-père est roux aux yeux verts.)

Souvenirs de coulisse - Le projet Laramie

Trois petits mots, et un effleurement de peau

Dans mon ventre, un peu en dessous du nombril, comme si c'était dans mes trippes, des fois il y a un vide qui se crée, une formation soudaine de trou noir spacial, comme si j'étais aspirée par moi-même. C'est doux, ça chatouille, et ça me coupe le souffle. À chaque fois.

Parfois même, ce vide me fait perdre la tête tellement c'est intense, tellement c'est délectable. Comme une implosion de chaleur qui irradierait de mon intérieur.

Pour savoir si je viens d'avoir une implosion, vous n'avez qu'à toucher ma peau...elle sera probablement brûlante, surtout si je suis en implosion continue.

Tout ça pour trois petits mots...et un effleurement de la peau de Cas'.

mercredi, janvier 16, 2008

Les mensonges

Je me crois bonne menteuse. En autant que cela ne blesse personne. À mon travail, j'utilise souvent ce que j'appelle des "personnages de vendeuse", pour m'amuser. Compte tenu de la clientèle à forte majorité "longueilloise", il est tout à fait préscrit de ne pas utiliser de termes trop techniques, et donc trop précis. Il faut y aller avec des exemples vagues, très simplistes pour que les clients aient l'impression qu'ils sont capables d'avoir un petit fond de créativité, même si c'est moi qui leur explique tout ce qu'il faut faire.

Bref, tout cela pour dire que je me considère comme une bonne menteuse....jusqu'à ce qu'il arrive quelqu'un, comme ça, à qui je suis absolument incapable de mentir. Malgré toute ma bonne volonté, s'il me pose des questions, j'y réponds, ou du moins, je finis par y répondre. Je n'aime pas du tout cette position, être incapable de mentir, jusqu'à ce que je finisse par l'accepter. Cette personne est comme un sérum de vérité permanent auquel je n'aurais pas d'antidote, et pour tout dire, ça me frustre royalement parce qu'aussitôt que je lui mens, je me sens investie d'un malaise incontestable...

Heureusement, qu'il y en a pas tous les jours des gens comme ça. Ma carrière de comédienne serait foutue!

Les Surnoms

J'ai une petite tendance, vous l'aurez certainement remarqué, de donner des surnoms aux choses que j'aime :
- Jolie créature canine, pour Peanut
- Matou rose, pour mon détestable cellulaire
- L'Antre, pour mon vieil appart
- Hector, pour mon ordinateur
- Narcisse Écho, pour ma voiture
- Éva Ginette (vous n'avez qu'à consulter quelques posts précédents pour savoir ce que c'est...)
- Fichier PDF, pour un avant-goût du printemps sur Cas'
- Hot Fructose, pour mon parfum de framboise
Et nouvellement entré dans mes surnoms préférés, un qui me fait penser à Jack Sparrow...

L'Antre

L'Antre était le surnom de mon appartement. Je l'ai surnommé ainsi parce qu'il était situé dans le sous-sol d'une maison, à la manière d'une grotte.

Dans l'Antre, je pouvais rentrer à l'heure que je voulais, sortir à l'heure que je voulais, faire mon ménage quand je voulais (si d'aventure l'envie m'en prennait), lire du coucher au lever du soleil, chanter, danser, écouter la musique qui me tentait, faire des biscuits et la cuisine qui me plaisait.
Enfin, c'est ce que j'imaginais...ce n'est pas tout à fait la même chose d'habiter dans un appartement toute seule, ou avec un coloc qui se plaint tout le temps de son mal de dos. Et qui se permet d'être exigeant par dessus le marché!

Malgré tout, j'ai bien hâte de pouvoir emménager dans un appartement. Je me sens plutôt mal à l'aise avec mes parents tout le temps qui "essayent" (ils ne réusssissent pas vraiment) de me dire quoi faire, comment faire. C'est d'ailleurs pour ça que j'hésite encore à savoir si je change de programme ou pas, pour m'épargner deux années de maîtrise...enfin, pour l'instant. Si je change de Bac, il ne me restera plus que 2 ans avant de pouvoir travailler et (enfin!) déménager pour de bon... Et voilà pourquoi j'hésite encore...ce n'était pas vraiment mon but, en m'inscrivant dans mon Bac en Littérature, d'intégrer au PC le "marché du travail"...

Ah...l'Antre, je l'aimais bien quand même. Avec ses murs couleur orange, sa cuisine verte et sa chambre blanche. J'aimais particulièrement la salle de bains minuscule, avec la douche minuscule et l'eau très très chaude. La cuisine aussi était bien, ouverte sur le salon, avec ses vieux électroménagers qui ronronnaient la nuit. J'ai un petit pincement au coeur, en songeant à tout ce que j'ai pu acheter pour rendre mon séjour dans l'Antre le plus confortable possible, et qui attend toujours dans plusieurs boîtes dans le sous-sol de mes parents que je les installe dans un beau logis...

"Vous" vous dites?

C'est mon défaut d'européenne et parfois, il m'embête grandement : je ne peux pas m'empêcher de recourir au vouvoiement dans certaines situations. L'autre jour, j'ai, malgré moi, vouvoyé la mère de Cas' et je me suis sentie rougir atrocement, surtout qu'elle m'avait donné la permission de la tutoyer quelques mois plus tôt. Heureusement, cela est passé inaperçu.

Je crois que les gens devraient passer automatiquement au mode "vous" dans des situations où ils ne connaissent pas leur interlocuteur, ou pour marquer une certaine distance respectueuse. Je déteste lorsqu'au magasin de matériel d'artiste où je travaille on dit "Hey, madame est-ce que tu as [tel ou tel produit]?" C'est vraiment indélicat et plutôt grossier comme formulation!

Où est donc passé le temps du vouvoiement...?

dimanche, janvier 13, 2008

De l'utilité sociale

En sixième année, j'ai gagné un prix d'excellence en français. Cela faisait à peine quatre ans que j'avais appris le français, et je trouvais absolument étrange que ce ne soit pas un enfant québécois qui ait gagné ce prix. C'est à ce moment-là que j'ai décidé que j'aiderais les autres à mieux parler français, parce que c'est très important, et que (malgré moi) j'ai une "légère" aversion pour les anglophones (à prononcer à l'anglaise) et je ne veux ABSOLUMENT pas me faire assimiler. (D'ailleurs, cette pensée est étrange, parce que je SUIS une enfant assimilée...).

Mais...il y a cet autre côté de moi qui est inévitablement attirée par la criminologie. D'ailleurs, j'ai une amie qui étudie en Psycho à Concordia, et chaque fois qu'on se voit, on parle inévitablement de crimes, de criminels, de psychologie criminelle, on s' échange des livres théoriques et des romans policiers.

Alors voilà...dans laquelle de ces deux professions serais-je le plus utile : Combattre le crime, ou les fautes d'orthographe?

Bien sûr, étant donné ma grande intelligence, j'ai décidé de faire ma maîtrise sur la littérature policière québécoise, pour combiner les deux, si on veut... Est-ce que je vais m'entêter à devenir prof, ou est-ce qu'un changement de carrière s'annonce prochainement?

Ah...pourquoi suis-je si entêtée!

Louise Labé, l'aguicheuse

Je ne sais pas si vous connaissez la poétesse Louise Labé, mais déjà au seizième siècle, cette lyonnaise adepte du néoplatonisme émoustillait les jeunes hommes (et les jeunes femmes) avec ses poèmes, dont le fameux Baise m'encor, rebaise-moi et baise. Quel titre évocateur!

Bébé Russe

La langage est affaire de sons. Des sons, ou phonèmes, qui mis ensemble donnent des mots qui sont associés (ou non, si on ne comprend pas) à des concepts intelligibles.

Dans mon cours de philologie, j'ai appris que les petits russes apprennaient et entendaient des sons que les bébés français n'apprendraient et n'entendraient jamais. Donc, théoriquement, un bébé russe serait capable de parler aisément toutes les langues du monde parce qu'il entend et produit un large éventail de sons.

Question : si je fais un bébé en Russie, est-ce que je peux lui apprendre l'allemand, le portugais, l'espagnol, l'italien, l'anglais, le français, le mandarin, l'arabe, le roumain et le russe pour en faire un bébé international?

vendredi, janvier 11, 2008

Il y a de ces gens...

Portugaise étiquette des feutres, tranquille. Un client approche de son comptoir:

Client : Hé bébé, t'as-tu une toilette dans le coin?
Portugaise le regarde, dégoûtée.
Portugaise : Non, dans le coin, il y a juste des pinceaux.
Portugaise fait un sourire sarcastique.
Le Client est surpris, mais fait semblant d'aimer ce qu'elle dit.
Client : Haha, t'es drôle, ma belle! Qu'est-ce que tu fais à soir? On pourrait...
Portugaise commence à pogner les nerfs.
Portugaise : Si vous voulez aller pisser, il y a un beau banc de neige dehors.
La Portugaise s'en va. Vite.
Client : Hé, va t'en pas ma belle!

C'est dans ces moments-là que la castration avec une scie à dents devient tentante...

Bibitte à bruit

Je fais nouvellement partie de cette caste humaine qui se promène avec une bibitte à bruit, autrement dit, un cellulaire, communément appellé cell, ou bibitte à bruit. Je déteste vraiment ça. Je ne l'ai que pour son côté pratique parce que, franchement, parler au cellulaire si ce n'est que pour les urgences, je trouve ça un peu pathétique.

La première chose que j'ai fait, même avant de regarder quel était mon numéro de téléphone, c'est d'aller dans les réglages de son, et d'écouter toutes les sonneries. Après une mûre réfléxion, et quelques jurons, je dois l'avouer, j'ai décidé que mon cellulaire serait une bibitte à bruit qui vibre. Comme un matou. D'ailleurs, c'est comme ça que je l'ai surnommé "Matou rose". Parce que oui, mon cellulaire est rose. C'est tellement princesse!

Après avoir entré les premiers numéros des contacts dont je savais le numéro par coeur, j'ai noté que dans la liste, la première lettre de leur noms faisait une suite alphabétique (L-M-N-O-P), ce qui me fait bien rire!

C'est si amusant d'avoir un cellulaire...

mercredi, janvier 09, 2008

De quoi nourrir la curiosité de la Portugaise

La jeune femme et le soleil

Une jeune femme alla à un de ses cours, de loin le plus passionnant de son trimestre universitaire, et en revenant, elle ouvrit toute grande la porte de sortie du pavillon et se fit gifler sur le visage par le vent du haut de la montagne.

La jeune femme resta interdite un moment, non pas parce que la gifle du bourrasque l'avait blessée, mais plutôt, elle fut surprise de voir une étoile absente du ciel depuis deux jours. Si c'était ça le prix à payer pour voir le soleil...et la jeune femme tendit l'autre joue.

Parfois l'émotion

- Je t'aime, moi aussi.
(Je rougis, je perds mes mots, et finalement, tout ce qui sort c'est: )
- Oh merci!
(Et je me tape le front avec ma paume...Pourquoi j'ai dit ça!?)

Le lendemain, j'écoutais tranquillement The O.C. et qu'est-ce que tout à coup Marissa dit à Ryan? Et qu'est-ce qu'il lui répond? Eh bien voilà! J'ai donc écouté le reste de l'émission beaucoup trop attentivement, espérant y tirer une quelconque leçon.

Leçon retenue : je suis polie.
Ouais...ça me console...




Réveil nocturne

Je me réveille en pleine nuit. Quelque chose est monté sur mon lit et s'est couché à mes pieds. Je lève la tête, me soulève un peu et tâte dans le noir. Sous mes doigts, l'étoffe douce et épaisse de mon pitou. Je me recouche en souriant. Dans quinze minutes, il va retourner dans son lit...j'espère...j'ai pas...un lit...double...hum...double...lit...grand lit double...


Premières impressions : Florent

La trentaine.
Les cheveux foncés, courts et bouclés.
Portant une barbe de quelques jours. (hum...)
Bien habillé.
Son air confiant monopolise toute l'attention de la classe.

À ce stade, je commence à penser que je suis chanceuse d'avoir un beau, et jeune professeur...jusqu'à ce qu'il commence à parler :
Sa maudite voix haut perché à l'accent français vient tout gâcher.


Par contre, il a dit dans la même phrase : "Des queues immenses", "pénétrer de toute leur force", "assauts répétés", et "baiser avec".

Petits plaisirs musicaux coupables

Je suis accro et je n'y peux rien : je voue un plaisir inconditionnel à écouter plusieurs des chansons de Lorie, dont Ensorcelée. Inévitablement, j'en viens à me dandiner le popotin légèrement, ou taper du pied, par exemple, ou carrément me lever et me faire aller le booty. D'ailleurs, j'aurais apparement dit des choses incriminantes à propos de ce que je voulais faire sur cette chanson... Hum.

Mon autre plaisir coupable, (le plus coupable) c'est J'aime trop ton boule de Fatal Bazouka que je n'arrête pas de fredonner ces temps-ci. Et de faire des lapsus ce faisant...

La sympatique Dr. Ruth

C'est une magnifique petite Docteure qui a écrit, il y a près de dix ans, un remarquable livre dans la collection Pour les Nuls. Ce livre, je l'ai découvert en regardant du côté des livres coquins dans une librairie. Beaucoup trop intéressée par le contenu (et les images!), je me suis ruée en bibliothèque pour aller l'emprunter.

Un des deux exemplaires disponibles était "mouillé" des pages 19 à 51. C'est assez suggestif...qu'est-ce qu'il a bien pu arriver pour que ces pages se trouves détrempées? Hum...je me le demande. Je ne saurais trop vous recommander, pour votre propre culture de vous ruer et d'aller le lire! Dr. (en)Ruth est assez comique, et le livre est truffé de (traductions de) blagues!

lundi, janvier 07, 2008

Fable de Go

Il était une fois un beau jeune Homme qui eut la brillante idée de faire confronter une Portugaise à une Dinde au Go, sans se douter, bien sûr, qu'étant donné les habiletés limités en mathématiques de la Portugaise, celle-ci allait se fruster parce qu'elle était confrontée à une adversaire redoutable qui comprennait mieux le jeu qu'elle. Sans aucune surprise, la Dinde captura tout plein de petites pierres noires, alors que la Portugaise ne prit que quelques malheureuses petites pierres blanches, sans même s'en apercevoir.

Cependant, la Portugaise, mue par son orgueil à tout casser, décida d'apprendre à jouer au Go, comme une pro. Elle chercha sur le net un site, le plus simple possible, pour lui rappeller les rudiments de ce jeu ancestral et lui donner des trucs. La Portugaise voulait être une bonne débutante, et se laissa guider par Dédé. Après lecture du site, celle-ci se sentait légèrement plus à l'aise avec les petites pierres, et commençait lentement à comprendre où les placer. C'est ainsi que l'orgueilleuse Portugaise décida qu'elle allait pratiquer son jeu de Go.


Questionnement

Je ne comprends pas pourquoi :

- Je me fais cruiser devant une agence de voyages par un monsieur dans la soixantaine qui me propose de m'emmener à Cuba. Ou que des inconnus me proposent d'acheter des choses pour moi. Je ne suis pas une pute, c'est clair?
- On me fait de l'oeil dans le métro, alors que clairement, je ne suis pas intéressée.
- Il est amusant de marcher et chanter sous la pluie, à 7hoo du mat'.
- J'aime écrire des trucs pour Cas'.
- Je trouve triste de ne pas avoir de courriels.
- J'aime beaucoup trop la musique pop.
- Je lis jusqu'aux petites heures du mat' parce que je n'arrive pas à dormir.
- J'aime le menton de Cas'.
- Je voue une passion au chocolat.
- J'aime l'odeur de bière.
- Je fais une petite crise d'individualisme.

Bon, je m'ennuie. Je vais commencer un travail d'Université, ça va m'occuper.

Rentrée Universitaire

5h52, mon cadran chante une mauvais toune rock. Je pèse sur snooze et fais semblant de dormir : je suis beaucoup trop excitée. La nuit dernière, je me tournais et me retournais dans mon lit, trop excitée du retour à l'école. Je me suis finalement levée, et je suis allée écouter de la musique dans le sous-sol, jusqu'à 1h du mat'.

6h02, mon cadran chante bohemian rhapsody de Queen. Satisfaite, je me lève et m'habille au son de la musique. Je prépare mon sac d'école, et j'y mets Hector qui m'accompagnera pour la journée. Je descends déjeuner.

7h00, je pars. 7 minutes de marche rapide sous la pluie battante, et j'arrive à mon arrêt. J'attends, heureuse, sous la pluie, que l'autobus vienne me chercher. Toute trempée, tout sourire, la musique résonnant dans ma tête. Je pense à Cas' et souris de plus belle.

7h32, j'arrive à Montréal, sans voir le soleil. Je prends le métro, et me rends immédiatement compte que la hausse de 1,50$ sur ma Tram3 est un excellent investissement (comme si j'avais le choix!), car en effet, les arrivées de métro sont plus nombreuses, ce qui réduit l'effet "boîte de sardine" lorsque les usagers sont tous entassés les uns sur les autres.

8h02, j'arrive à l'Université. Je souris, je suis contente. Très contente. Je monte jusqu'au dernier étage. Hector me pèse un peu. Je rentre dans ma salle de cours, et il y a déjà des gens. Eh bien! Je leur souris (quand même, je suis polie). Je m'assois, je regarde autour. Je prends mes livres, je les feuillette.

8h32, début de mon premier cours : littérature québécoise.

Après la lecture collective du plan de cours de mon deuxième cours, j'ai décidé d'intituler cette journée de mon horaire: Les lundis Québécois.

14h40, pause. Je décide de partir plus tôt de mon cours. C'est la première fois que ça m'arrive : ne pas rester jusqu'à la fin d'un cours. Mais bon, ça commence à devenir redondant, et je n'ai pas vraiment envie de lire la bibliographie. J'ai la feuille, je lirai à la maison. Je prends mes trucs, et je file à l'anglaise.

Bilan de ma journée : beaucoup de sourire, pas tant de plaisir.

Je crois que je suis heureuse de nature.

dimanche, janvier 06, 2008

Je n'en suis pas sûre

Quelqu'un quelque part (aham!) a dit que pour être "un homme", on doit avoir fait l'amour avec un fond de musique de Barry White. Je suis toute prête à tenter l'expérience, bien que je ne deviendrai certainement pas "un homme". Cependant, après écoute de ladite musique, mes premières impressions sont : 1) c'est quétaine, 2) it turns me off. Je demeure cependant, très ouverte d'esprit...des fois que je changerais d'opinion...

Hum...pas sûre.


http://ca.youtube.com/watch?v=xN38uI2oKkA&feature=related

L'esquisse d'une bonne journée

Ce matin, j'ai eu bien de la difficulté à me lever : mon lit était si chaud, et de penser que je n'avais dormi que quelques petites heures me démangeait un peu...jusqu'à ce que je me rende compte qu'on était le 6 janvier. Ce qui, très logiquement, veut dire que demain on est le 7 janvier, et qu'est-ce qui arrive le 7 janvier?

JE M'EN VAIS À L'ÉCOLE!!

J'ai passé la journée à sauter partout, dans mon magasin de peinture, à sourire (vraiment) aux clients, à être agréable et chaleureuse avec mes collègues, à chanter en accord avec la musique de fond qui jouait... C'était bien comme journée.

jeudi, janvier 03, 2008

Bibliophile indomptable

Je crois que c'est carrément une déviance. J'aime les livres. Leurs odeurs, leurs feuilles, leurs typographies, leurs histoires, leurs récits. Depuis mon tout jeune âge, s'il y a bien quelque chose de récurrent dans ma vie, c'est les livres. Ce n'est donc pas une surprise que je consacre quelques cinq années à leur étude.

En cinquième année, j'ai découvert cette passion que j'avais pour les livres. Je voulais tout lire, tout toucher, tout savoir. La première chose que j'ai donc fait, c'est de parcourir chacun des rayonnages de la bibliothèque du primaire, et de lire le titre et le nom de l'auteur, tournant la tête à gauche ou à droite selon si c'était un livre francophone ou anglophone. Lorsque la bibliothèque voulait se défaire de certains livres, elle les vendait à un prix très raisonnable pour une jeune écolière : 25 sous. Avec un 25 sous, j'ai pu m'acheter un livre que je trouvais absolument essentiel, et que je possède encore d'ailleurs, et qui parle de comment s'occuper des bébés. (Voyez-vous à quoi on pense à 11 ans?)

Au début du secondaire, j'aimais particulièrement aller à la bibliothèque. C'était un tout petit local, à peine plus grand que la bibliothèque de mon primaire. C'est là que j'ai découvert mes premiers livres d'adultes...d'ailleurs, pourquoi avaient-ils ça?

La plus belle bibliothèque que j'ai eu l'occasion de visiter, de fréquenter et de fouiller, c'est bien la BLSH. Je l'ai découverte au début de mon premier trimestre d'université. Je me suis souvent perdue au milieu de tous ces livres (surtout que leur "cote" est plus un "code", je ne vois pas encore la logique), et c'est avec merveille que j'ai découvert un étage destiné aux livres rares, et des livres d'une centaine d'années sur les rayons du 6ème étage. Vive la BLSH!

Décidément, j'aime beaucoup trop les livres.

Sous-entendu à la portugaise

Casilon : Tu pourrais me faire des excuses orales.
Portugaise : Qu'est-ce que tu viens de dire-là! Des excuses "orales"?
Casilon: Je veux dire...verbales.
Portugaise : Oui, bien sûr...

Ah, l'ambiguïté des excuses orales...

mercredi, janvier 02, 2008

De la féminité

S'il y a bien une chose que la Femme est bien fière d'exhiber, c'est bien ses cheveux. Les miens sont mi-longs, foncés, gentils (dociles, autrement dit), légèrement ondulés et me tiennent bien au chaud. À défaut d'avoir un zhui qui me tienne compagnie, j'ai mes cheveux que je considère comme mon petit animal personnel. Je les flatte, je les lave soigneusement, j'en prends soin, je les brosse, je les admire parfois.

J'ai beaucoup de peine pour les Femmes qui malencontreusement viennent à perdre leurs cheveux, et qui ne doivent attendre au printemps pour qu'ils repoussent. J'ai donc décidé, lorsque mes cheveux seront assez longs, que j'en ferais cadeau. Il y aura au moins une autre Femme qui pourra avoir un petit animal personnel, en attendant que le sien repousse. Dans cette perspective, je prends encore plus soin de mes cheveux. Je les lave au moins une fois tous les deux jours, j'évite les colorants, et autres petites choses qui pourraient les endommager, et lorsque le moment viendra (il me reste un peu moins de deux pouces avant d'atteindre mon objectif), à la coupe!

http://www.partagezvotrebeaute.ca/index_home.php

mardi, janvier 01, 2008

Soirée du jour de l'An

Grâce à une sage décision prise par mon amoureux, à qui j'avais laissé mon libre-arbitre pour la journée, j'ai pu aller "dîner-souper" chez ma tante et mon oncle. J'ai donc passé l'après-midi à me bourrer la face dans les délicieux plats que ma tante a préparés (et dans les desserts!), j'ai discuté avec une française qui est venue finir sa maîtrise en neuro-psychologie ici, et son fiancé belge qui travaille avec mon oncle. C'était particulièrement intéressant.

Arrivés à la maison, j'ai procédé à une activité père-fille : pelleter la neige! Je me suis occupée de l'entrée près de la porte, et mon père de l'entrée du garage. On est vraiment efficaces, mon papa et moi. En une vingtaine de minutes, on en est venu à bout et on a pu aller se reposer les bras. Personnellement, j'aime bien pelleter la neige (en autant qu'il ne soit pas 6h00 du matin, que je ne sois pas préssée ou que la neige ne soit pas lourde).

Maintenant, j'ai toute une soirée pour finir de lire le deuxième livre de La Pile de livres. Ensuite, je peux m'attaquer à un petit bijou de la littérature. Je sais que je fais une entorse aux règles de La Pile, mais je suis vraiment très attirée par "Le maître des illusions" de Donna Tartt et j'aimerais bien le remettre dans la Pile où je l'ai piqué...

Le premier jour de janvier 2008

Je me suis réveillée, et j'ai souri.

En m'étirant paresseusement dans mon lit défait, j'ai regardé les murs roses autour de moi, les photos sur ma commode, mon tout petit garde-robe qui déborde de vêtements, ma bibliothèque remplie de livres, La Pile de livres au sol, le soleil qui brillait à travers le rideau blanc, mes paires de chaussures à talons hauts, mon nouvel horaire d'université et....

Décidément, je suis chanceuse.

La veille du jour de l'An

À 9h45 pile, j'étais déjà dans le département du scrapbooking. La perspective de passer la journée avec une autre employée, particulièrement "vaporeuse" (j'ai travaillé avec elle au moins une douzaine de fois, et chaque fois elle venait se présenter comme si j'étais une nouvelle employée qu'elle n'avait jamais vu), me dégoûtait un peu. Je n'aime pas l'incompétence. Et il y en a de l'incompétence dans le département du scrapbooking!
J'ai passé la journée à finir ce qui prennait des semaines aux employées à temps plein à débuter. Je me demande si elles ont écrit "efficacité" dans leur formulaire d'embauche...
Après plusieurs va-et-viens, déplacements de bouts d'allée, service à la clientèle et de "ouf, c'est long!", 17h00 est arrivé et j'ai pu "crisser mon camp". J'ai parcouru le petit 10 minutes qui me séparait de chez mes parents en chantant du Muse à tue-tête dans mon auto, pour me défouler.

Chez mes parents, j'ai attendu jusqu'à 20h00 heures pour aller chez ma tante "fêter". Là-bas, je me suis bourrée la face dans les entrées, j'avais un peu moins faim pour le plat principal, et je me suis à nouveau bourrée la face dans les desserts. Comme si la consommation de cette nourriture pouvait me faire oublier à quel point je m'emmerdais. Après le souper, il devait être environ 10h30 (oui, on soupe pendant longtemps), je me suis assise sur le sofa de ma tante et ayant oublié d'apporter de quoi me divertir (comme un livre de La Pile), j'ai dû me contenter de ce qu'il y avait, c'est à dire : la télé. J'ai donc "écouté" Le plus grand cabaret du monde, avec Patrick Sébastien, je me suis endormie pour me réveiller à 00h02 avec le bruit du bouchon de champagne. On a applaudi, on s'est embrassés, on s'est souhaité un bon nouvel an, et puis on s'est rassis pour écouter une espèce de spectacle de varitétés qui jouait à la télé portugaise. À 1h45, on est retournés à la maison.

C'est ça mon jour de l'An depuis les dernières douze années. Cette année, je voulais faire différent, et aller ailleurs pour le nouvel An, mais mes deux essais ont été un pur échec parce que ma mère tenait à passer "une veille du jour de l'An en famille". Amusant...