lundi, mars 24, 2008

Profondément Fille

Mon portefeuille commence à piquer le fond de ma sacoche, le désir de dépenser gagne du terrain... Bientôt, je ne pourrai plus résister, et tous les rayons (cosmétiques, parfums, vêtements et chaussures) des magasins vont y passer.

Une sortie de filles s'impose imminement pour une intense séance de magasinage.

Ah....ces Mary-Jane de cuir brun et rose me font baver...

Midi tue la Paresse

Il est presque midi.

Précisement 11h55 selon l'horloge interne d'Hector. J'en suis encore à la cinquième page de mon travail sur la Multiplicité générique des Belles-Soeurs.

Je n'aime plus les Belles-Soeurs, et j'aurai besoin d'un certain temps avant même de songer à aller voir une représentation.

Allez, au boulot.

Dans trois pages, je serai libérée de mon supplice, et je pourrai aller déguster les douces folies de camé d'Antonin Artaud.

vendredi, mars 21, 2008

Mal de bloc...

C'est chaque fois la même chose, chaque fois que vient le temps de finaliser mes travaux écrits pour l'université, je suis confrontée à plusieurs difficultés qui rendent difficile, voire impossible de faire mon travail.

En premier, je dois gérer la présence de ma famille à la maison. Lorsqu'il y sont :
- ma soeur est invariablement collée à son ordinateur, à son cellulaire, et de la musique pour clubber joue à tue-tête de sa chambre, qui est collée à la mienne. S'il advient que j'essaie de m'échapper, et que je descende d'un étage pour aller dans la cuisine :
-...ma mère est au salon ET dans la cuisine, et elle écoute une émission de télé à Canal Vie, pendant qu'elle cuisine le dîner/souper/des gourmandises. Ou alors elle fait le ménage et ne veut pas m'y voir. Si j'essaye de descendre encore d'un étage...
- Mon père se trouve au sous-sol, en train de "pas" (haha oui, c'est ça!) dormir, avec l'ordinateur, la radio et la télé allumés.

Chacun d'eux contrôle un étage de la maison...mais c'est fou ce qu'ils peuvent faire du bruit!

Deuxièmement, je dois me contrôler :
- Étant donné la legs de paresse que mon père m'a donné, je dois me battre avec moi-même pour arracher mon savoir et le mettre sur une page (même si en pratique c'est beaucoup plus qu'une seule page). C'est difficile, et je trouve toujours quelque chose de mieux à faire que mon travail.
- Je dois me battre avec mon envie de bouger. Je DÉTESTE passer la journée assise à écrire un travail scolaire, et souvent je me lève pour me dégourdir les jambes. Invariablement, ma paresse gagne un peu de terrain et essaye de m'empêcher de venir m'assoir devant mon ordinateur de nouveau.
- Je dois me battre avec mes yeux, qui après un petit vingt minutes d'écriture intense commencent à piquer, rougir et parfois même...se ferment tout seuls.

Aujourd'hui, magnique vendredi Saint, je dois me battre avec tous ces facteurs.

La musique de ma soeur commence à me donner des nausées...

jeudi, mars 13, 2008

Brûler

Ça m'arrive parfois de me réveiller en pleine nuit, l'inconscience dérangée par de futiles rêves ou d'indomptables pensées nocturnes. Après m'être tournée et retournée maintes et maintes fois dans mon lit, je me lève finalement et je fais le tour de la maison de mes parents, parce que oui, j'habite encore chez mes parents. Assise dans le noir, devant la porte-fenêtre de la cuisine, je me mets à réfléchir et à essayer de me rappeller les pensées troubles de ma nuit agitée.

Je me souviens d'une caresse qui causa en moi de délicieux émois, entouré d'un flou artistique propre aux songes. Une caresse que je devine lointaine, mais étrangement familière. Je ne me rappelle rien d'autre, pourtant, on dirait que l'impression de ces sentiments reste inchangée dans mon corps, comme si celui-ci avait absorbé la conséquence d'un tel rêve pour en oublier aussitôt la cause.

Il me semble que j'irais dehors, faisant un chemin dans la neige scintillante, j'abattrais un érable de ma cour pour en faire un feu. Feu de joie, feu d'amour, feu tout court. C'est comme ça que je me sens: tout feu tout flamme. Je verrais bien un intense brasier s'allumer dans le jardin, sous la nuit enneigée, à l'image de ce qu'il se passe à l'intérieur de moi. Et brûler...

Ma Raison, trop raisonnable sans doute, m'intime l'ordre de me lever de ma chaise et de dissiper ces songes nocturnes. J'ai sommeil, on dirait. Je me lève, je vais jusqu'au réfrigérateur dont j'ouvre la porte, et une vive lumière jaunâtre vient mordre l'obscurité de la cuisine.

Parfois, un verre de lait peut dissiper les ravages d'une brûlure nocturne.

Si seulement...

mercredi, mars 12, 2008

Rencontre inattendue

Portugaise, fraîchement arrivée à Mo-town via le métro, marchait dans la gadoue, en chantonnant un air des Beatles. Elle se dirigea vers la BLSH, mit son livre dans la fente prévue à cet effet, et continua son chemin vers son pavillon du mercredi après-midi.

Portugaise en était à penser que ce serait vraiment amusant de rencontrer quelqu'un de sa connaissance, à cet instant précis. Elle pensa à quelqu'un de spécifique qu'elle ne voyait pas souvent mais dont elle appréciait la compagnie et...l'humour (enfin, son genre d'humour, si l'on peut dire). Portugaise leva les yeux pour voir si elle continuait à prendre le bon chemin, car depuis quelques temps, elle se trouvait à être en mode "conduite radar" (avancer en évitant les obstacles, sans même regarder devant soi), lorsque soudain, elle rougit et remercia son bon sens de lui avoir mis des lunettes fumées sur le nez.

Il se trouvait là, marchant en sa direction, ou plutôt, empruntant le même trottoir mais en chemin inverse, cherchant beaucoup trop visiblement le nom des pavillons. Son long manteau noir, son foulard, sa tasse thermique et sa mallette lui donnaient un style très estudiantin, ce qui fit esquisser un sourire à la Portugaise. Lorsqu'il arriva tout près d'elle, elle regarda un instant par terre se demandant quoi faire, puis finalement releva la tête et lui sourit, pour ensuite continuer son chemin.

Elle crut avoir remarqué un léger sourire sur son visage...mais il ne la reconnut pas.

L'iceberg fond un peu

Je faisais la remarque, l'autre jour, que Cas' est comme un iceberg amoureux, en présence d'un tiers, ou de plusieurs tiers. D'abord, il est frigide (la glace), et il n'est pas très démonstratif, affectueusement parlant, comme l'iceberg qui cache le 2/3 de son coeur sous l'eau. Lorsqu'il me tient la main en public, j'en suis parfois surprise, si surprise que le rouge me monte aux joues.

Ce qu'il y a de bien avec les icebergs, c'est qu'ils rendent au centuple ce qu'ils cachent en public. Jamais iceberg ne fut aussi bouillant, tel un Portugais par une journée d'été à la plage.

À moins que ce ne soit ma chaleur qui fasse fondre l'iceberg?

Compétition amoureuse

Dans le couple, il y a parfois une certaine compétition (sans penser à mal), pour l'orgueil, par exemple. Tenez, l'autre jour, j'ai été invitée (ou je me suis invitée? euh...) à souper chez Cas', je l'ai fait entre autres parce que j'ai refusé près de quatorze (en fait, c'est quinze invitations que j'ai refusées...chut!) invitations à souper, et il était temps que je fasse preuve de civisme et bonne volonté, et aussi parce que je veux inviter Cas' à souper chez moi. Alors voilà, vu que c'était un souper d'Hommes virils (Cas' et son géniteur au nom biblique), il était particulièrement épicé, je dirais même, "épicé tel un incendie perpétuel dans ma bouche", mais faisant preuve d'orgueil (et de compétition), en entendant Cas' dire : "ouais, c'est vrai que c'est vraiment épicé!", j'ai ravalé mes larmes et j'ai courageusement dit "ben, c'est pas si pire", me refusant même une quelconque gorgée d'eau pour prouver ma solidité envers l'épicé. Le fait est que : criss que c'était épicé!

Je crois que c'est Portugaise 1, Cas' 0, non?

Une autre forme de compétition, à savoir qui a le plus d'orgueil entre Cas' et moi, c'est... vous vous souvenez des trois petites photos? Eh bien, je trouve que d'avoir pris des photos de Cas' n'était pas suffisant, alors l'autre jour, je tombe sur une boîte Botticelli, et je lui demande si ce qu'il y a à l'intérieur lui tient beaucoup à coeur, ce à quoi il répond "oui".

Devinette : Qu'est-ce qui est roux, porte un chandail de baseball, se trouve chez une Portugaise en criant "VENGEANCE!"?


Portugaise 2, Cas' 0?

Privilèges

À l'époque Classique, il y avait le système des privilèges qui permettait aux libraires (qui étaient également des imprimeurs) d'imprimer et publier certains ouvrages qui avaient déjà passé dans les mains des censeurs.

En couple, il y a aussi un système de privilèges, mais qui est légèrement différent.

D'abord, les deux moitiés de couple ne passent pas dans les mains des censeurs, parce qu'il ne devrait pas y avoir de censure dans un couple (à moins d'être une portugaise timide), et on ne se fait pas imprimer...enfin, pas tout à fait, à moins de considérer qu'écrire un billet à propos du couple, c'est l'imprimer...

En couple, on a le privilège d'accéder à l'intimité de l'autre : de le prendre en photo, le regarder cuisiner, laver la vaisselle, lui donner des baisers dans le cou et sur le ventre, souvent même ailleurs (!). On a également le privilège de passer du temps avec l'autre, se faire initier à Star Wars (et enfin comprendre tous les sous-entendus, et les références à ce film qui jusqu'alors passaient inaperçues!), et d'expérimenter des choses...

Hum...j'aime les privilèges de couple.

Il y a de ces phrases...

Cas': C'est pas vrai que je t'aime juste pour ton corps...
Portugaise : Ah?
Cas' : Je t'aime pour ton corps ET pour tes biscuits.
Portugaise: Ah...

dimanche, mars 09, 2008

Couple, vous dites?

Depuis mardi dernier, Cas' et moi formons un couple.

Avant, nous n'avions qu'une "relation exclusive", et moi qui croyais que cela voulait dire que nous étions un couple, et bien, je me suis royalement fourvoyée car, voyez-vous, pour être un couple, il faut souscrire à certaines conditions préalables :

1) se tenir la main (de temps en temps)
2) s'embrasser (souvent)
3) se nourrir mutuellement (heh!)
4) partager (des idées, des intérêts, des activités (corporelles et autres))
5) se faire féliciter lorsque vous dites à des gens de votre entourage, ou à des étrangers, que vous avez un chum ou une portugaise


Lorsque Cas' et moi nous nous sommes rendu compte que nous avions rempli la dernière condition menant à l'accouplement (dans le sens de faire un couple!), j'étais très contente d'avoir enfin accédé au stade de couple, comme ça au lieu de dire, je suis en "relation exclusive" sur LeLivreDesFaces, je peux dire "je suis en couple". Yé! Avouez que c'est tout de même plus élégant ainsi dit.

La seule chose que je me demande, c'est pourquoi les gens vous félicitent lorsque vous dites que vous êtes en couple? Je comprends que les gens félicitent Cas' d'avoir capturé une portugaise farouche, mais... Ah, ben oui, je comprends qu'on me félicite, capturer Cas', ce n'est pas rien! Des mois et des mois de languissement, de décolleté plongeant, de biscuits, de cartes, et d'inquiétude à savoir s'il allait se dégager des griffes d'Alex-le-rhabdomyosarcome.

Finalement, c'est correct qu'on nous félicite d'être en couple!

Il y a de ces phrases...

Cas' : Je pouvais quand même pas te laisser partir sans [fill in the blank], tu voudrais plus revenir chez moi!

Adieu petits cheveux - et aveu portugais

Cas' m'a invitée à assister au départ de ses petits cheveux vers Starwarsbox ce soir.

À l'occasion de ce deuil capillaire, j'ai fait du photojournalisme grâce à l'appareil photo le plus sexy jamais vu...et avec le petit appareil photo de ma soeur. J'ai peut-être un peu menti à Cas' (et je m'en sens terriblement mal) lorsque je lui ai dit que je n'avais pas de photos de lui sur ce dernier appareil...mais bon, je savais bien qu'il ne me laisserait pas partir avec les photos prises grâce à l'appareil photo-hyper-sexy. Il fallait bien que je me contente de quelque chose...ce qui est arrivé parce que je suis absolument tombée en amour avec l'une des photos que j'ai prises de lui. Elle est spectaculaire, et elle va aller remplacer le vide créé par l'absence des trois petites photos sur ma commode (vengeance!) jusqu'au retour de ces dernières.

Bien sûr, je garde pour moi la vue de cette magnifique photo, question d'éthique, mais en voici d'autres que j'aime bien :

La viande de Cas'



Mais où est Cas'?




Amusement portugais



Amusement portugais, la suite


La lumière e(s)t derrière

On dirait que cette dernière photo a été prise par une espionne portugaise...c'est peut-être le cas?

vendredi, mars 07, 2008

Juke-box ambulant

Narcisse est très musicale ces temps-ci. Non seulement elle chante du Muse, mais en plus, elle s'est mise au Pierre Lapointe, au Lorie, Genesis, Phil Collins, Grease, Nirvana et Bon Jovi.

Pour son anniversaire, qui est la semaine prochaine, elle aura un disque des Beatles.

"Yé!!", s'écria Narcisse.

jeudi, mars 06, 2008

Vous ne pouvez pas comprendre...mais peut-être que si? - Les trois petites photos

Les trois petites photos qui ont disparu revêtaient une importance énorme pour moi. Bien qu'elles n'étaient pas les plus belles photos, point de vue cadrage, lumière, etc. selon un roux près de chez nous, elles étaient néanmoins porteuses d'une candeur et d'un naturel qu'il me faisait le plus grand bien de regarder quelques fois. C'est pour cela qu'elles se retrouvaient placées sur ma commode, bien en vue, et non pas cachées au fond d'une quelconque boîte à chaussures en carton gris.

Ces photos étaient sur ma commode depuis l'été dernier, et lorsque je m'ennuyais de la personne figurée sur les photos, je les regardais longuement...si longuement que je pourrais presque dessiner ces photos...mais c'est en vain parce qu'un dessin ne remplacera jamais les dites photos.

Je sais que ça paraît un peu stupide d'attacher autant d'importance à de simples photos, je veux dire, pourquoi m'en faire si je peux regarder l'original des photos presque quand bon me semble?, mais pour une raison qui m'échappe, je tiens vraiment beaucoup à ces photos. Et à leur présence sur ma commode.

Et ce qui me blesse le plus dans la disparition de ces photos, c'est qu'elles ne sont pas tout simplement tombées de ma commode à cause d'un souffle de vent, mais bien qu'on les a cueillies sur ma commode, on les a probablement pliées et mises dans la poche gauche du devant d'un jeans, en souriant de satisfaction, pensant que je ne me rendrais pas compte immédiatement de leur disparition. Et encore plus blessant, est le fait que je pensais que cette personne qui a cueilli les photos avait compris que j'y tenais vraiment beaucoup, et que leur disparition me rend vraiment triste.

Avis de recherche : Trois petites photos

Elles étaient sur ma commode. Mais elles ont disparu. Depuis deux jours...Ça me rend triste.

Où sont ces photos?

Beatlemanian portuguese

Oh oh! Après écoute du film Across the universe, appelleé "la crosse de l'univers" par moi, je suis officiellement vendue à la musique des Beatles. Devinez ce que Narcisse va chanter très prochainement :

a) Hold me tight
b) Do you want to know a secret
c) A hard day's night
d) I'm happy just to dance with you
e) Toutes ces réponses

L'importance des petits gestes

C'est bien connu, les petits gestes font le plus grand bien. Un "t'es belle", un "je t'aime", une caresse dans les cheveux, des bisous dans le cou...
...mais parfois l'air d'un "gimme more" se fait entendre dans le background.
Que faire dans ces moments là?