C'est chaque fois la même chose, chaque fois que vient le temps de finaliser mes travaux écrits pour l'université, je suis confrontée à plusieurs difficultés qui rendent difficile, voire impossible de faire mon travail.
En premier, je dois gérer la présence de ma famille à la maison. Lorsqu'il y sont :
- ma soeur est invariablement collée à son ordinateur, à son cellulaire, et de la musique pour
clubber joue à tue-tête de sa chambre, qui est collée à la mienne. S'il advient que j'essaie de m'échapper, et que je descende d'un étage pour aller dans la cuisine :
-...ma mère est au salon ET dans la cuisine, et elle écoute une émission de télé à Canal Vie, pendant qu'elle cuisine le dîner/souper/des gourmandises. Ou alors elle fait le ménage et ne veut pas m'y voir. Si j'essaye de descendre encore d'un étage...
- Mon père se trouve au sous-sol, en train de "pas" (haha oui, c'est ça!) dormir, avec l'ordinateur, la radio et la télé allumés.
Chacun d'eux contrôle un étage de la maison...mais c'est fou ce qu'ils peuvent faire du bruit!
Deuxièmement, je dois me contrôler :
- Étant donné la legs de paresse que mon père m'a donné, je dois me battre avec moi-même pour arracher mon savoir et le mettre sur une page (même si en pratique c'est beaucoup plus qu'une seule page). C'est difficile, et je trouve toujours quelque chose de mieux à faire que mon travail.
- Je dois me battre avec mon envie de bouger. Je DÉTESTE passer la journée assise à écrire un travail scolaire, et souvent je me lève pour me dégourdir les jambes. Invariablement, ma paresse gagne un peu de terrain et essaye de m'empêcher de venir m'assoir devant mon ordinateur de nouveau.
- Je dois me battre avec mes yeux, qui après un petit vingt minutes d'écriture intense commencent à piquer, rougir et parfois même...se ferment tout seuls.
Aujourd'hui, magnique vendredi Saint, je dois me battre avec tous ces facteurs.
La musique de ma soeur commence à me donner des nausées...