lundi, décembre 31, 2007

Californiiiiiiiiiiia!

Je l'avais zieutée souvent à la télé. Elle passait sur la chaîne Fox, et je me disais que JAMAIS je ne la regarderais. Comme quoi il ne faut JAMAIS dire JAMAIS car je suis absolument accro à l'émission The O.C. Ma soeur a reçu le coffret avec les toutes les saisons, et je m'amuse à regarder les émissions avec ma maman la Dinde. Je n'ai plus qu'une chose à dire : vive Seth!


Photo Sears du casting de The O.C.

vendredi, décembre 28, 2007

Ça me fait un peu mal

Cet été j'ai planifié de partir.

D'abord, c'était pour aller au Portugal, voir mes grands-parents que je n'ai pas vu depuis mes quinze ans, mes grands-parents paternels, plus précisement. Mes grands-parents maternels, eux, sont venus quelques fois au Canada, alors pas de problème de ce côté-là.

La seule chose, c'est que je ne suis pas convaincue que j'aie vraiment envie d'y aller. Passer trois semaines dépendante des autres pour m'emmener où ils veulent, et pas nécessairement où je veux. Bien sûr, je peux toujours prendre l'autobus et me rendre à destination des châteaux-forts et des villes que j'aimerais visiter au Portugal mais...seule? Si seulement je savais conduire une voiture manuelle!

J'ai aussi pensé à inviter Laranja à venir avec moi, mais j'ai un peu peur d'un refus, alors je ne lui pas encore parlé de cette possibilité. Il pourrait tout de même me protéger des sales brigands portugais!

Plus profondément, ce qu'il y a c'est que j'aimerais aller ailleurs en Europe avec l'argent de ce billet. Je ne sais pas trop encore où, n'importe où peut-être. Mais est-ce que j'arriverais à vivre avec la culpabilité d'avoir négligé d'aller voir mes grands-parents paternels, puisque c'est peut-être la dernière fois que j'ai la possibilité d'aller les voir?

Ça me fait un peu mal.

jeudi, décembre 27, 2007

Muse et Laranja

Depuis les derniers mois, inévitablement, lorsque je prends le chemin qui me conduit jusque chez Laranja, et évidement quand j'en reviens, il y a Muse qui joue dans mon auto, à tue-tête. Je ne peux pas m'empêcher d'associer Muse à Laranja, peut-être parce que je me suis mis à en écouter leur musique assidûment à peu près en même temps que Laranja est revenu d'un certain périple outre-mer, et donc que sa présence est devenue, disons, plus concrète?
Présentement, j'écoute en boucle, Hysteria, Time is running out, Supermassive black Hole, et Feeling Good. Cette dernière chanson me donne irrésistiblement l'envie de faire un strip-tease...

Une étrange chanson d'amour

The Cure - Why can't I be you?

(Le vidéoclip est un pur délice... Un genre de Genesis à la manière Longueuilloise) http://ca.youtube.com/watch?v=rkmo2HGzoT4)

mercredi, décembre 26, 2007

Déviance


Je ne sais pas pourquoi, mais la langue française m'apporte beaucoup de joie. Je viens de redécouvrir mes vieux cahiers de grammaire de ma quatrième et cinquième secondaire, et je jubile! J'ai hâte de replonger dans tout ça. J'ai un cours consacré uniquement à la Grammaire française au cours du trimestre d'été, j'ai hâte!!

Lorsque le doute s'installe - l'histoire de XX et XY

Pour les curieux, XX et XY sont des personnages tirés d'un très mauvais film de Noël qui est passé il y a deux semaines à la télé. XX était la fille du Père Noël et elle se cherchait un gars à épouser pour ensuite prendre la relève de son père. Lorsqu'elle lui a raconté à propos de la succession, et donc que ce type allait devenir le nouveau Père Noël, il l'a prise pour une cinglée, et il l'a plantée. XX s'est donc tournée vers XY qui lui semblait un très bon parti. Elle s'est approchée lentement de lui, mais ne voulait pas démontrer son affection publiquement pour ne pas que son père (le Père Noël) découvre qu'elle était amoureuse et la force à avouer à XY qu'il allait devenir le nouveau Père Noël, sans qu'elle soit prête. XX a essayé d'intégrer lentement XY à sa vie en l'invitant d'abord à souper, puis dans la famille, pour le tester. Devant les refus de XY, qui ne se sentait pas encore prêt à vivre une relation, elle a décidé d'inviter un autre Homme, qui se trouve à être son frère (mauvais film oblige).

Bref, finalement, XY accepte les invitations de XX, il trippe à l'idée de devenir le nouveau Père Noël, ils se marient et vont vivre au Pôle Nord.

Oui, c'est une histoire abracadabrante. Je ne sais pas pourquoi les scénaristes ne sont pas foutus d'écrire de bonnes histoires de noël, comme Home Alone. Dans Lorsque le doute s'installe, j'ai fait abstraction de l'histoire sans queue ni tête du film, alors que cela ne vous empêche pas de cogiter à propos de mon texte!

Nuit blanche

Décidément, je m'enligne vers une nuit blanche, une de celles comme j'en ai rarement eues. Quelque chose m'empêche de dormir. Je me retiens d'aller piquer une course dehors : ce serait étrange de voir une jeune femme courir dans la neige à 1 heure du mat'. Peut-être devrais-je aller en bas, dans mon sous-sol, faire un peu d'exercice pour fatiguer mon corps en espérant que mon esprit suive. Et si toutefois l'esprit ne suit pas, et que par contraste à mon corps amorphe, mon esprit me semble encore plus réveillé? Ohlàlà, l'impasse...

J'éteins la lumière, je me couche. Je tourne dans mon lit : sur le dos, le côté, sur l'autre côté, sur le ventre, en foetus, jambes croisées, décroisées, mains sur le torse, bras allongés, tête à droite, à gauche, un oreiller de plus, deux oreillers de moins. Non, rien n'y fait, j'ouvre à nouveau les yeux. Je n'arrive pas à dormir. Quelque chose me tracasse, je le sais mais, je ne sais pas c'est quoi qui me tracasse. Et ça m'emmerde. Royalement. En plus de m'empêcher de dormir.

Je me lève, j'allume la lumière. Je regarde ma bibliothèque. Et si je lisais? J'ai ma Pile du temps des fêtes qui attend. Je regarde La Pile, elle ne me tente pas. Je regarde la bibliothèque. Hubert Aquin? Peut-être que ça m'endormira?

Une heure plus tard.

J'en suis à la moitié de Prochain épisode, et toujours pas de sommeil en vue. Il faudrait que je change de tactique. J'allume mon lecteur MP3, je place les écouteurs sur mes oreilles, et j'entreprends de taper du pied jusqu'à ce que sommeil s'en suive.

Une demie-heure plus tard.

Ouais, Supertramp crie dans mes oreilles, et ça ne provoque assurément pas le sommeil.
JE VEUX DORMIR!
Je sens que je vais bientôt faire une crise de larmes tellement je suis fatiguée.
JE VEUX DORMIR!
Oh! J'ai une idée, peut-être que si je pleure, je libèrerai un quelconque stress psychologique qui m'empêche de dormir! Ok...un, deux, trois, pleure!

Trois quarts d'heure après.

Bon, ça fait plus d'une demie-heure que je pleure, il faudrait bien que ça arrête, ça commence à m'énerver. Ok, c'est beau, Jessika, arrête de pleurer, t'es ben correcte. As-tu envie de faire dodo? NON!

Je laisse tomber, autant céder à ce que je ne peux pas changer de tout manière. Qu'est-ce que je pourrais faire pour me divertir durant ma nuit blanche? Oh, je pourrais planifier un voyage. Ce serait bien! Pour une fois que j'ai beaucoup trop de temps pour naviguer sur le net, regarder les forfaits voyages, les destinations.

Où est-ce que j'aimerais aller?

ah...c'est donc pour ça que je n'arrive pas à dormir?

La Femme

Pour répondre à un texte d’opinion, qu’un Homme, en tant que garçon adulte, s’est proposé d’écrire, pour me faire plaisir et pour éclaircir la définition de la Femme, toujours nébuleuse et en constant changement, je me propose également, jeune Femme en devenir, de définir quelques caractéristiques que je considère essentielles à toute Femme, avec un grand F, en tant que fille adulte.

Tout d’abord, je suis entièrement d’accord avec monsieur Nicolas pour dire que la femme est une entité (le terme de substance étant beaucoup trop vague) humanoïde de sexe féminin, ayant toutes les spécificités biologiques de la femelle. De ce terme de femelle dérive la différence entre la Femme et toutes les autres entités animales : la Femme possède plusieurs atouts absents chez les mammifères, et autres membres du règne animal, dont le fameux cycle approximatif de 28 jours.

Je suis également d’accord avec monsieur Nicolas qui avance certains traits féminins tels que la possession du sens de l’humour, la sagesse, la passion, le respect, l’affirmation, l’honnêteté, et l’espoir. (Je vous suggère de vous référer à son texte pour de plus amples précisions sur ces traits.) Je me dois cependant de préciser que, bien que la Femme pratique le respect avec un petit r, il est dans sa nature de critiquer, en groupes ou seule, tout cela dans le respect, bien évidemment. La Femme ne bitche pas, mais critique : bitcher se fait dans le total irrespect de la personne bitchée, c’est ce que fait la jeune fille. La Femme, elle, critique, en complet respect de la personne critiquée, et même que cette critique est souvent constructive, lorsqu’elle est dite avec sagesse.

Par ailleurs, la Femme possède un sens esthétique inné. Que ce soit de l’ordre de son apparence physique, étudiée pour être volontairement négligée, ou au contraire, très soignée, la Femme projette l’image qu’elle a envie d’avoir d’elle-même, en se souciant peu des "qu’en dira-t-on". La Femme cherche à se plaire en premier, avant de plaire aux autres. Ce sens esthétique se manifeste également dans les goûts artistiques (musique, cinéma, littérature, peinture, et autres) et dans l’habitat de la Femme.

La Femme aime le luxe, aussi modeste soit-il. Bien que contradictoire, ce dernier propos est mieux compris si l’on prend l’exemple de la Femme qui aime recevoir du chocolat ou des roses. Comme plusieurs le savent, les roses sont un produit de luxe complètement inutile, qui finira par faner quelques jours plus tard. On peut également considérer comme luxe, un produit dont elle peut se passer, mais qui lui provoque un réel plaisir de posséder, comme un parfum, un rouge à lèvres, ou un livre.

La Femme est sensuelle. Elle aime les plaisirs inhérents aux sens. Regarder un film avec attention, par exemple, manger à satiété et savourer pleinement les plats qui lui ont été présentés, écouter de la musique pour le plaisir, sentir les parfums des quatre saisons, ou prendre une longue douche chaude. Tout naturellement, la Femme aime faire l’amour.

La Femme est sincère, en plus d’être honnête. L’honnêteté se rapporte à la morale, et la sincérité est l’antipode de l’ambiguïté, car la Femme n’est pas ambiguë. Bien qu’elle fasse preuve, parfois, de mystère dans la séduction, la Femme ne se complait pas à essayer de faire deviner ce qu’elle ressent réellement. Les autres savent la position prise par la Femme dans telle, ou telle situation. En cas de doute, il n’ont qu’à poser la question à la Femme, et elle leur répondra très sincèrement.

La Femme est confiante. En elle-même et dans les autres, trait qui est intimement lié à l'espoir.

La Femme est maternelle. De par sa fonction biologique de reproduction de l’espèce humaine, la Femme possède une forme d’instinct maternel qui la pousse à protéger et aimer les petites choses, que ce soient de petits humains ou petits objets. La Femme va, par exemple, prendre soin d’un animal domestique, ou d’une plante, pour assouvir cet instinct, avant d’avoir une descendance de laquelle elle doit prendre soin, si elle en a le désir car, la Femme n’est pas obligée d’avoir des enfants, puisqu’elle est un être rationnel qui peut raisonnablement décider de ses actions, et donc de l’existence de sa descendance. Cet instinct maternel la pousse également à prendre soin des autres êtres humains qui en ont la nécessité, à cause d’un rhume ou d’un rhabdomyosarcome, en leur préparant, selon le cas, des bouillons de poulet et riz, ou des cartes de souhaits et des biscuits, destinés à remonter un tant soit peu le moral.

Pour le reste, je suis bien d’accord avec monsieur Nicolas.

N.B: Si vous voulez lire le texte de monsieur Nicolas sur la Femme, http://blogsearch.google.fr/blogsearch?hl=fr&ie=UTF-8&spell=1&oi=spell&q=laviedapres+-+Femme&lr=lang_fr
Ouhlà, les moyens détournés pour vous faire découvrir un texte! Par ailleurs, c'est super intéressant de lire Nicolas sur La vie d'après. Lisez aussi, Sombres Mots, c'est vraiment bien. Et tant qu'à faire, lisez aussi Nouvelles d'une troisième personne. :OP

mardi, décembre 25, 2007

Lorsque le doute s'installe

Il est étonnant de voir comment les relations interpersonnelles évoluent. Certains couples se forment par hasard, d'autres se connaissent depuis très longtemps mais ne s'aperçoivent pas qu'ils s'aiment avant un certain délai. Je connais plusieurs couples qui étaient des amis de longue date, ou des connaissances, avant de devenir un couple. D'autres se sont formés au fil des rencontres.

Mais, il y a parfois certains relations qui restent malgré tout un peu ambigües, ce qui m'intrigue hautement. Afin de peaufiner mon exemple, je vais faire appel à un Homme fictif, nommé XY pour l'occasion, et une Femme fictive, nommée XX. Je vous préviens, cependant, que ceci est une démarche de rationnalisation des relations interpersonnelles entre Femme/Homme, les exemples sont purement imaginaires (enfin, j'estime que oui, vu que ça vient d'un film que j'ai vu à la télé).

Donc, pour la situation initiale, XY, célibataire, connaît XX, en couple, de vue, elle fait plus ou moins partie de ses relations sociales, et il la côtoie parfois lors d'évènements sociaux. XX est en couple, mais elle devient libre après un certain temps, et elle en profite pour se rapprocher de XY qu'elle avait remarqué et qui, selon elle, est un excellent parti. Advenant que XX démontre des signes d'affection envers XY, mais seulement en privé, est-ce que ça s'appelle une relation amoureuse? Je veux dire, si ces signes ne sont pas montrés en public, alors XX peut très bien nier toute relation avec XY puisque personne ne les aura jamais vus s'embrasser, se tenir la main, s'enlacer ou faire d'autres démontrations affectives en public. C'est donc la parole de XY contre la parole de XX, à savoir si la relation existe réellement ou pas.

Vous me suivez?

Et puis, si XX a des relations ambiguës avec d'autres Hommes? Si, par exemple, elle invite un autre Homme à souper, et invite ce même Homme dans sa famille pour un évènement annuel. Est-ce que ça ne sèmerait pas le doute chez XY? Surtout si XX n'a jamais mentionné cet autre Homme à XY auparavant. Est-ce que XY ne serait pas en droit de penser que XX joue avec lui? Qu'elle se joue de lui?
Supposant que XX ait invité auparavant XY, mais que celui-ci ait refusé l'invitation à souper, et l'invitation dans la famille, parce que justement, il se disait que ça voulait dire "quelque chose" d'aller dans la famille de XX pour cet évènement et d'être invité à souper par XX. Est-ce que XY se trompait royalement dans ses suppositions: les invitations à souper, et être invité à aller dans les familles des "petites-amies" ne veut absolument rien dire et c'est absolument banal? Mais dans ce cas, pourquoi XX n'a jamais mentionné l'autre Homme? Et si en effet, elle voit l'autre Homme dans un contexte hors de l'amitié, eh bien, pourquoi continue-t-elle à faire semblant avec XY?
Est-ce que l'autre Homme connaît XY?

Vous me suivez encore?

Pourquoi, advenant que relation il y ait, XX ne parle jamais de ses amis à XY? Pourquoi doit-il toujours poser des questions? Est-ce que c'est parce que XY n'a jamais posé de question par rapport à l'autre Homme qu'il n'a jamais su son existence? Et pourquoi XX en a-t-elle parlé finalement? XY n'aurait jamais rien su pour l'autre Homme, et il ne se poserait pas toutes sortes de questions ensuite. XX aurait très bien pu se taire, mais elle a choisi de parler. Mais pourquoi? Pour faire sentir XY coupable de ne pas avoir accepté ses invitations? Ce serait horriblement mesquin de la part de XX. Cela fait douter encore plus XY de la sincérité de XX.

Vous me suivez toujours?

Si relation il y a, pourquoi XX ne veut pas embrasser XY en public? La gêne...ou autre chose?
Pourquoi XX se considère-t-elle comme un joueur? Cela fait réfléchir XY qui se demande à quoi ce terme de joueur s'applique. Est-ce que XX joue un rôle avec lui, et de ce fait, il n'y a rien de sincère dans ce qu'elle lui dit? Pourquoi XX se complait dans l'ambiguïté si elle sait que cela tourne en bourrique XY? Par mesquinerie? Par peur? Pourquoi?

Est-ce qu'on peut appeller cela une relation amoureuse, si le doute s'installe? Malgré tout l'amour (naissant) que XY éprouve pour XX, ce léger doute qui s'installe à cause de l'ambiguïté de XX, fait que XY garde un peu ses distances émotionnelles. Il profite du bon temps qu'il passe avec XX, mais ce doute, quant à la sincérité de celle-ci, l'empêche de se donner pleinement dans la relation, qui finira par en souffrir.

À moins que XY, lui-même, donne dans l'ambiguïté, et qu'il sorte dans les bars, et qu'il couche à gauche et à droite. Dans ce cas, la relation, si elle est existante, est hautement malsaine autant pour XX, que pour XY. Mais si ce n'est pas le cas, et que XY croit à une certaine forme de fidélité et de sincérité dans un couple, alors XX manque d'intégrité de par son ambiguïté. Ou alors, XY s'ennuie beaucoup trop, voit des choses imaginaires, et se plaît à inventer des scénarios rocambolesques qui n'ont pas lieu, ni raison d'être, et il devrait se taire et profiter du plaisir qu'il a lorsqu'il est avec XX, dont il entrain de tomber amoureux.


C'est mon raisonnement.

Est-ce que la relation amoureuse existe ou pas?



N.B: Toutes les gentilles petites têtes de linottes qui s'aventureraient à dire que XY est tout simplement jaloux, n'auront pas tout à fait raison, si l'on considère que XY fréquente plusieurs amies de sexe féminin, et que donc, il n'y a absolument aucune raison pour qu'il soit jaloux d'un ami de XX, et inversement. Le problème va au-delà du sexe de la personne invitée ou non par XX, ce problème concerne le "non-dit" de XX, et ce qu'elle cache à XY.

C'est décidé, je déteste Noël


Je me sens complètement déprimée. Ou alors, je suis tout simplement fatiguée, si on veut. Je n'aime plus du tout Noël : à quoi bon? Tout le monde court partout, ma mère s'énerve à savoir si sa nourriture est bonne ou pas, si les desserts sont trop sucrés ou juste assez, tout le monde dort après le souper, je n'ai personne de mon âge à qui jaser, les bébés sont encore trop bébés et dorment après leur biberon. À minuit, on ouvre les cadeaux, on fait des "oh!", "ah!" et puis vers 1 heure du matin, tout le monde rentre chez eux pour se coucher.

Le lendemain, vers 14h00, tout le monde (on est six) revient et on dîne. On regarde le film qu'on a pas vraiment vu la veille parce qu'on somnolait, puis vers 18h30, tout le monde est déjà parti.

C'est ça Noël?

Je crois que chaque année je me dis que "cette année, ce sera exceptionnel", et je ne sais toujours pas pourquoi je me dis ça : tout revient à la même chose, toujours, inexorablement. Chaque année c'est pareil, et cette année, c'en est trop. Je crois que je rêve toujours d'un noël différent des noëls que je connais depuis mon secondaire : écouter un film en sommeillant, ou lire (au complet) un bon roman. Ce n'est pas du tout l'idée du Noël de mes rêves : de la famille et des amis en grande quantité, un bon repas où on s'en fout si c'est bon ou non, l'important c'est d'être ensemble et de parler. Parler vraiment, je veux dire, pas seulement demander "pis, as-tu un chum cette année? Il est temps, tu commences à devenir vieille." mais parler de, je sais pas moi, de ce qui s'est passé au cours de l'année, non seulement personnellement mais dans le monde, échanger sur la politique, à la limite, aux voyages qu'on a faits ou qu'on planifie de faire très éventuellement. Ou jouer aux cartes! Ce sera déjà moins ennuyant.

Ouf...je suis vraiment déprimée. Je m'en veux un peu d'avoir refusé une certaine invitation mais je suis beaucoup trop orgueilleuse pour l'avouer. Surtout quand cette invitation a été acceptée par une autre fille. Ça fait toujours un peu douter, non?

Noël prochain, c'est décidé, personne ne me trouvera chez mes parents comme chaque année. Je serai ailleurs, avec des amis s'ils le veulent bien, ou alors dans une boîte de nuit en train de me faire draguer ou minoucher si personne ne veut de moi.

Dites, il y a quelqu'un qui veut passer le Noël 2008 avec moi?

lundi, décembre 24, 2007

Les apparences

Une des leçons de vie que j'ai apprises étant petite fille, c'est qu'il ne faut pas se fier (trop) aux apparences. Quelqu'un qui a un air refrogné en permanence est peut-être simplement trop timide ; quelqu'un qui a des airs de vampire, ou de goth, se croit peut-être à l'Halloween ; quelqu'un qui a l'air frigide est peut-être réellement trop HOT, ce ne sont que quelques exemples, mais regardez autour de vous lecteurs, et (à moins d'être tout seuls) vous allez voir plein de gens autour de vous et il ne faut pas (trop) se fier à leur apparence.

dimanche, décembre 23, 2007

Left, right, left, right, left, right...


J'ai gagné, pour Noël, d'avoir une activité familiale avec mon papa le Francês et ma maman la Dinde. L'activité c'était : DU PATINAGE à Brouossardtown, ou Blossal, tout dépendament de votre prononciation. J'étais toute excitée de remonter dans une patinoire pour la deuxième fois, la fois d'avant ayant eu lieu un an auparavant, dans une patinoire extérieure.
Cette matinée-là, une série de malchances, entamée la veille lorsque mon ordinateur refusait de redémarrer, m'a prise au dépourvu. Mise en situation: je devais cueillir la Dinde dans son poulailler vers 10h30, pour aller au South Fries rejoindre le Francês. Ce qui arriva: je me suis dirigée vers la Place Champignon, pour aller chercher du papier d'emballage pour ma maman, sur le chemin, une madame roulait à contre-sens (dans ma voie!), ensuite, j'ai tourné en rond pendant 10 minutes dans le stationnement parce qu'il n'y avait plus de place. Ensuite, en allant mettre de l'essence, un "gros câlisse de cave" fumait près des pompes à essence, et le propriétaire était en train de l'engueuler et de le traiter de "gros câlisse de cave". Ce "gros câlisse de cave" était accompagné d'un "cellules brûlées à cause de la dope" qui allait avec moi au secondaire et qui était toujours dans mes cours de FPS. Ah, le monde est petit! Finalement, j'ai réussi à aller chercher ma maman la Dinde, en retard. Nous avons rejoint le Francês, et après dîné, nous sommes allés à Brouossardtown patiner.

J'ai fait quelques tours de piste, appuyée sur la rambarde de la patinoire, très peu sûre sur mes super sexy patins. La Dinde m'a gentiment accompagnée dans mon patinage, et le Francês m'a donné de bons conseils sur la glissssssssssse. Étrangement, à part une petite fille de 3 ans qui apprenait les rudiments du patinage, comme moi, tout le monde était anglophone.

Une madame ultra-maquillée a pris ma main, cependant que l'autre était tenue par la Dinde, et m'a donné des conseils pour bien patiner, dont "left, right, left, right, left, right", et "when you go alone, spread your arms like an eagle", et "that's right dear, you are doing just right!".

I want some truffles, baby tonight

L'histoire de mes premières truffes au chocolat est plutôt nébuleuse. Je devais avoir douze ans, et ma gardienne et moi en avions fait. Ou plutôt, j'avais regardé ma gardienne en faire et j'avais roulé les petits tas de chocolat en petites boules rondes, pour en faire des truffes, ce qui, tout le monde le sait, est le plus difficile de tout le processus.
La deuxième fois que j'ai fait des truffes, remonte au mercredi 19 décembre 2007, alors que j'avais eu la brillante idée de faire des truffes au chocolat pour séduire Laranja. (Je n'ai pas encore eu de feed-back, alors je ne sais pas si j'ai échoué.) J'ai réussi à me faire aider par une gentille Dinde, potentiellement la SEULE lectrice de ce blog, vu que TOUS LES AUTRES ne sont pas assez HOT pour laisser des commentaires. Je suis donc aller cueillir la Dinde dans son poulailler, et après avoir roulé dans la tempête à la recherche de trésors à peindre, nous sommes finalement arrivées chez moi.

Après un délicieux souper préparé dans la Cocotte-minute de ma maman biologique, nous avons entamé le processus de fonte du chocolat. Après diverses épreuves, dont "Good morning Baltimore", "Caus'I'm big, blonde, and beautiful", regardé les différentes photo d'incarcération de nos vedettalicous, et aussi regardé un petit mignon garçon blond, qui se trouvait être tout seul à la maison, se faire attaquer par deux voleurs, nous avons réussi, le lendemain, à finir nos magnifiques truffes.



mercredi, décembre 19, 2007

Sacré Charlemagne!

Je viens à peine de finir mon premier trimestre universitaire, et devinez ce que je chantais durant mon périple de retour dans le métro/autobus? Eh oui, "Sacré Charlemagne"!


En arrivant chez moi, toute mouillée...de neige!, j'ai humé la fabuleuse odeur qui sortait de la cocotte que ma mère a eu à Noël (oui, CE Noël. Et oui, je sais, Noël n'est pas encore passé.) et j'ai songé avec nostalgie à mes cours, qui ne reprendront que le 7 janvier. Il me semble que c'est long...


J'ai donc décidé que, pour meubler mon temps d'ennui (euh...est-ce que j'ai déjà eu le temps de m'ennuyer...hum?), j'entammerais ma PILE DE LIVRES DU TEMPS DES FÊTES!


La "Pile de Livres" est une idée absolument géniale d'un certain sexy Roux, pour répondre à la demande sans cesse croissante d'amis qui lui réfèraient des livres, et qui, nécessairement, voulaient les reprendre aussitôt que possible. La Pile de Livres fonctionne ainsi : chaque fois qu'un ami nous prête un livre, on le met sur le dessus de la Pile. Ainsi donc, les livres prêtés le plus récement sont lus en premier, ce qui créé une certaine motivation à arriver le plus rapidement possible au bas de la pile, pour redonner les livres à nos amis.


Dans ce cas-ci, je me suis auto-référé des livres (dont plusieurs m'ont été prêtés, il y a fort longtemps, je dois avouer). Voici une photo Sears-amateur de ma sexy PILE DE LIVRES DU TEMPS DES FÊTES:

Ma Pile de Livres comporte, de haut en bas:

Du sang sur la chair d'une pomme, de Maxime Roussy - relecture d'un classique de ma cinquième secondaire
Le poète, de Michael Connelly - hum! un roman policier! J'A-DO-RE!
Le dernier été, de Ann Brashares - mais qu'est-ce qu'il va arriver à ces petites filles?
Madame Bovary, de Flaubert - était à mon programme de lectures universitaires, mais je ne l'ai jamais fini car, madame Bovary est vraiment "niaiseuse"
Le maître des illusions, de Donna Tartt - j'ai commencé à le lire à la suggestion d'une collègue de travail, mais je n'ai pas pu le finir à cause de l'université. À noter que j'ai piqué ce livre de la Pile de l'inventeur de la Pile de Livres...
La Poétique, d'Aristote - lecture universitaire
Histoire de la langue française, de Mireille Huchon - lecture universitaire
Candide, de Voltaire - même chose que pour Madame Bovary, à la différence que ça m'intéressait.
O amor infinito de Pedro e Inés, de Luis Rosa - un cadeau du Portugal, en portugais. Ouhlà!
L'espace vide, de Peter Brook - lecture de cégep que je ne comprennais pas, mais qu'un cours de théâtre à l'université a suffi à me faire voir combien c'est brillant. Je veux donc le relire.
Mon père est un fantôme, de Maxime Roussy - lecture afin de mieux saisir Roussy
Bubbles se lâche, de Sarah Strohmeyer - choisi à cause de son titre... Drôle!
Jacques le Fataliste et son maître, de Diderot - lecture d'université jamais entamée



Est-ce que j'ambitionne, en mettant TOUS ces livres dans ma Pile, ou est-ce que la lecture en série apprise à l'université va m'aider à terminer ma Pile avant le 7 janvier?



Pour ceux qui ont envie d'écouter la magnifique toune "Sacré Charlemagne", que je chantais déjà en cinquième année (voyez-vous ce qu'on apprend aux immigrants!), voici un lien vers un vidéoclip de France Gall qui chante admirablement : http://www.youtube.com/watch?v=fGYosYXde98&feature=related

mardi, décembre 18, 2007

Au métro Bonaventure, un après-midi d'hiver, à 15h02

Depuis environ deux semaines, quelques étudiants en sciences sociales d'une des universités anglaises de montréal (je ne me souviens plus laquelle) m'ont passablement troublée avec leurs affiches montrant de la violence (torture, dirais-je) faite aux animaux domestiques. Mais ce que j'ai trouvé encore plus troublant, c'est de voir, environ huit pas de portugaise plus loin, un monsieur, mal vêtu, sale et barbu demandant de l'argent pour s'acheter un café.


N'est-ce pas étrange de milliter pour les droits d'une autre espèce animale sans trop se soucier de la nôtre?

dimanche, décembre 16, 2007

Accidentellement en...


Comme dans la magnifique "toune" des Counting Crows, c'était un accident. Je l'avais vu une première fois dans les marches du Café étudiant du collège ÉM, un soir, alors que par hasard je me trouvais dans un 5 à 9. C'était donc un jeudi. Il était grand, très grand, robuste, avec des yeux perçants, un sourire charmeur, et tout ce qui va avec. Bref, il était magnétique.

Il était passé quelques fois voir un de ses amis dans le club étudiant (aham) que je fréquentais également, en même temps qu'il passait à la luneterie du collège. Un jour, il s'est assis à côté de moi, lors du visionnement des films de fin de DEC de Cinéma de son ami, celui qui fréquentait le même club étudiant que moi, et qui se trouve à être mon papa le Francês. C'était agréable. Vraiment très agréable.

On a eu quelques autres rencontres sociales, et on a joué au poker le soir avant mon dix-neuvième anniversaire. J'aurais bien voulu jouer à autre chose qu'au poker avec lui! Déjà là. Je pense que c'est là, à ce moment, ce soir-là que je suis comme qui dirait...eh bien...vous savez...tombée... Et c'est absolument ridicule, car comment est-ce que c'est possible de tomber amoureux de quelqu'un et d'être avec quelqu'un d'autre (en l'occurence Charlie)? Et pour mieux combattre ce sentiment naissant, je suis tombée endormie sur son canapé, comme une idiote. Je me suis réveillée plein de fois dans la nuit, les idées agitées, l'envie de descendre les marches, pour aller jusqu'à sa chambre et dormir avec lui. C'est l'histoire du soir où je me suis découvert des sentiments pour Laranja... C'est pathétique.

À voir le nombre d'allusions faites à lui, dans ce blog, et que c'est un peu à cause d'un certain e-mail provocateur et agace que je lui aurais envoyé que ce blog est toujours ouvert, je pense que j'ai une certaine déviance envers Laranja. On pourrait même dire que j'aime les Laranja. Ohlàlà, je m'enfonce!

C'est drôle, j'ai rencontré Laranja il y a un peu plus de deux ans: on peut dire que certaines attirances ont la vie longue.

mardi, décembre 04, 2007

Fek que là, j'étais...en crisse

Ce n'était pas encore le début de la semaine lorsque je me suis rendu compte que ma médiocrité intellectuelle. Dans mon programme à l'université, en général, les étudiants ont cinq années de plus que moi (et même plus). Cinq années d'expérience, de lectures, de vie, et ça paraît. Je ne me sens pas à ma place, mais je veux la prendre cette place.

J'ai l'impression d'avoir perdu 3 ans au collège à faire des niaiseries alors que j'aurais pu me plonger dans l'univers passionnant des figures de style, de la rhétorique, de la narration, de l'histoire du théâtre. À bien y penser, très bien y penser, sur tous les cours que j'ai eu au cégep, seulement 3 d'entre eux ont été vraiment bénéfiques et ont stimulé ma réflexion : Philo III, Français IV et Texte et mise en scène. C'est tout. TROIS cours sur une trentaine. J'ai le dégoût de me rendre compte que je n'étais finalement que dans une garderie, en attente de passer au mode "réel". Jouer à l'étudiante. Et dire que mon DEC en Arts et lettres - Arts d'interprétation n'a d'autre valeur que de me permettre d'entrer à l'Université. C'est tout. Rien que ça. Je ne peux pas vraiment me trouver un travail dans le domaine du théâtre en leur balançant mon DEC préuniversitaire sous le nez : On rirait de moi. Pfff...c'est ridicule.

Alors j'étais là, en train de someiller dans mon cours d'Analyse de textes lorsque ça m'a frappé, je me suis redressée tout d'un coup sur mon siège et toute l'ampleur de ma médiocrité m'a gifflé violemment au visage. Je n'ai pas eu envie de pleurer, je n'étais pas fâchée, je n'étais pas contente d'avoir trouvé ce qui n'allait pas avec mes études depuis le début : c'était juste un fait. Sur le coup.

Maintenant, ce soir, à l'approche des examens, je me sens vraiment animée d'une espèce de fureur combative. Je ne suis pas au même niveau de compétence que les étudiants dans mes cours, mais je veux l'être. Je n'ai pas envie de commencer à ma vie à 35 ans. Je n'ai pas envie de me cacher sous mes draps en attendant d'être assez mûre pour comprendre ce dont on parle dans mes cours. Je veux comprendre maintenant.

Right here, right now.